Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Réforme de la constitution : supprimer le poste de Premier ministre

c965659d557031422d31beae784ae3da.jpgLe président de la République a reçu les parlementaires. Il leur a rappelé qu’il avait la légitimité car il avait été élu par des millions de Français. Dans le même temps, il souhaite réformer les institutions pour moderniser notre République.
Il a sur ce point raison et il y a bien longtemps que je défends l’instauration d’une 6ème République.
Je suis aussi favorable à un régime présidentiel. Avoir un président fort, comme c’est le cas aujourd’hui. Mais en face, disposer d’un Parlement fort, seule condition pour aboutir à un équilibre des pouvoirs.
On le sent bien, c’est ce régime auquel aspire le Président sans oser dire son nom par peur d’effaroucher une partie de sa majorité qui s’arc-boute sur une conception institutionnelle immuable car héritée du général de Gaulle.

Réforme de la constitution : supprimer le poste de Premier ministre [suite]

Aller au bout de cette logique institutionnelle, c’est bien sûr supprimer le poste de Premier ministre qui est devenu, aux dires du président lui-même, un « collaborateur. » C’est  surtout faire des réformes institutionnelles symboliques comme la suppression du droit de dissolution, la fin du 49.3, la création du référendum d’initiative populaire, la saisine du conseil constitutionnel par tous les Français…
Peut-être, Nicolas Sarkozy a raison de ne pas parler de 6ème république pour ne pas effaroucher les conservateurs des deux camps. Mais s’il veut réussir sa réforme institutionnelle et nous donner des institutions modernes, il ne peut se contenter d’un ravalement de la constitution. C’est un nouvel acte fondateur dont nous avons besoin !

Les commentaires sont fermés.