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57% des Français pour un encadrement de la prostitution

 

Je n’ai vraiment pas regretté d’avoir participé à l’émission France Europe Express sur France 3, mardi dernier. Même si j’étais, avec Claire Carthonnet, bien seul à défendre une réglementation de la prostitution plutôt que la prohibition ou l’abolition, j’ai pu développer largement mes idées. 
Grâce à l’honnêteté intellectuelle de Christine Ockrent, Serge July et Jean-Michel Blier, chacun ou plutôt chacune – j’étais le seul homme invité à ce débat – a pu défendre ses convictions durant l’heure et demi du programme.
Je le répète, je désapprouve la traite des femmes qui s’est développée depuis les années 1995 avec l’arrivée massive des filles de l’Est puis à partir des années 2000 avec la mise sur le trottoir des africaines – Cameroun, Nigeria, Sierra Léone. Ces femmes, otages de réseaux mafieux, ont envahi les trottoirs de grandes villes causant ainsi des nuisances incontestables et insoutenables pour les riverains.
La loi de mars 2003 avait pour ambition légitime de se battre contre ces réseaux et de permettre à ces filles-esclaves de se libérer. Le but n’a pas été atteint.
Seules aujourd’hui, les prostituées traditionnelles, celles qui ont choisi librement de se prostituer, sont les victimes d’un harcèlement policier aussi injuste, qu’inefficace et même dangereux.
Paradoxalement, une nouvelle forme de prostitution s’est développée avec des macs qui réapparaissent et extorquent, au fin fond des bois, des filles qui n’ont parfois pas d’autre choix que de céder… ou de subir des violences.
La santé de ces femmes est aussi en danger car certains clients n’hésitent plus à exiger des rapports non protégés.
Au-delà de toutes les déclarations de principe, chacun sait que la prostitution existera toujours. Alors, comme je l’ai longuement développé dans Lettre à une droite maladroite, plutôt que de défendre une prohibition impossible, plutôt que de nier les femmes et les hommes qui ont choisi la prostitution et dans le même temps de les matraquer fiscalement, il faut aujourd’hui réglementer cette profession et donner des droits à ces personnes. Dans le même temps, il faut, je le répète encore, être sans pitié contre les organisateurs de réseaux mafieux qui obligent des filles parfois mineures.


57% des Français, selon le sondage France 3/France Info, présenté par Christine Ockrent lors de l’émission, approuvent l’encadrement de la prostitution – 60% d’hommes et 54% de femmes partagent cet avis. 22% tolèrent la prostitution tout en refusant le racolage. Seuls 14% des Français y sont totalement opposés.
Ce sondage me conforte dans ma position. On dit souvent que je suis décalé des désirs des Français. Je constate une fois de plus que mes idées ne sont souvent iconoclastes que pour certains responsables politiques…

Commentaires

  • Pour quelqu'un qui a écrit sur son blog : "je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout", le moins qu'on puisse dire est que vous êtes au fait des questions de société.
    vendredi dernier sur france Culture, vous avez montré votre maîtrise du thème de l'euthanasie et mardi chez Ockrent, vous êtiez le seul à donner, outre votre avis, des données objectives sur le sujet de la prostitution.
    C'est ce qui fait votre force : une vraie connaissance de terrain des problèmes que vous traitez et je crois une bonne dose de travail.
    Merci et bravo.

  • "On dit souvent que je suis décalé des désirs des Français. "

    J'aimerai bien savoir qui est ce "on" ;)

    Car Jean-Luc, si j'ai pris ma carte à Aujourd'hui Atrement, c'est bien parce que je suis en adéquation avec ce parti (bien plus que de l'UDF dont je viens) et que même si sur certains sujet (on ne peut être d'accord sur tout) je partage pour l'essentiel ton point de vue. Et pourtant, de prime abord de nombreuses choses nous séparent...

    Sur ce sujet de la prostitution, je suis comme toi convaincu qu'on ne pourra jamais l'érradiquer. Alors miux vaut être conscient de son existence et de la tolérer pour la contrôler et ainsi pouvoir mieux combattre les réseaux mafieux.
    On a une facheuse tendance à croire qu'avec un simple loi durcissant les sanctions, tout ce qui est interdit disparait alors qu'au contraire ce sont plutôt les mieux organisés qui s'en sortent.

  • Tout à fait d'accord avec vous, Jean-Christophe. Jean-Luc a une vraie connaissance des sujets qu'il traite, il sait toujours de quoi il parle ! Rien n'est survolé...

    Qu'il s'agisse de prostitution, d'euthanasie, d'homophobie ou de sida, il donne toujours des chiffres "parlants" et, chose importante, il s'exprime dans un langage CLAIR : pas de langue de bois...

    Merci et félicitations, on a besoin d'hommes politiques qui savent de quoi ils parlent et ne restent pas dans une tour d'ivoire...

    Je vous rejoins complètement, Jean-Christophe, quand vous dites que ça représente BEAUCOUP DE TRAVAIL........ C'est évident...

    Alors, encore une fois, je redis sur ce blog toute mon affection et mon admiration à Jean-Luc : tant pis pour ceux qui vont critiquer... Justement, les hommes politiques sont très souvent critiqués, il est important aussi qu'on leur dise BRAVO ET MERCI quand on est satisfait non ? Enfin, c'est mon avis en tout cas....

  • Pour info, je fais partie des 57% des Français pour un encadrement de la prostitution...

    Bises,
    Christophe BG.

  • Je suis favorable à l'abolition de la prostitution qui n'est autre qu'un esclavagisme même sans proxénétisme. Avec un encadrement humain de la prostitution (je juge cette proposition sexiste), on irait droit de la mur et on légimerait ainsi la misogynie, le machisme, et le fanatisme sexuel de beaucoup de clients déjantés.

    Il faut faire comme en Suède, c'est à dire pénaliser le client pour commencer à éradiquer réellement la prostitution qui est un esclavagisme je le rappelle. La prostitution existe toujours dans ce pays mais à beaucoup diminuer. Je souhaite que la France et d'autres pays européens suivent l'exemple humain de la Suède.

    Après pour les putes.org, il y a des clubs échangistes et à partouzes ouverts le week-end, mais en aucun cas, il ne peut y avoir un statut de travail du sexe comme le font malheureusement la Hollande, l'Allemagne et l'Espagne entre autres.

  • Vous etiez très convaincant.

  • Je suis une travailleuse de sexe. je voulais vous remercier pour vos propos plein d'humanité.
    Que nos détracteurs se rassurent: nous ne sommes pas toutes des esclaves! Je fais ce métier depuis 15 ans et je suis épanouie..

  • Vous méritez mieux que cela madame. Je dirai que vous êtes manipulés et entraînés par une minorité d'extrémistes eux-même manipulés et qui voudraient nous faire croire que la prostitution n'est pas qu'un esclavagisme. Faux. Je l'ai vu d'ailleurs sur les putes.org. Un peu ou beaucoup plus de dignité humaine. Je suis favorable à l'abolition de la prostitution qui est un exclavagisme.
    Le réglémentarisme ne fait qu'encourager l'oppression sexiste dangereuse.

    Les clubs échangistes et les boîtes à partouze n'ont qu'à s'arranger pour embaucher ces gens qui se revendiquent prostitués comme gogo danseuses ou autres, mais en aucun cas, il ne peut y avoir un statut du travail du sexe. Voilà la solution, le reste s'est quasiment impossible. Et je pense sincèrement que des pays comme l'Espagne, la Hollande et l'Allemagne vont comprendre pour de bon que la prostitution est un esclavagisme et en aucun cas positif (à part pour les déjantés qui sont une infime minorité de totalitaristes sexuels à l'instar des www.lesputes.org)et s'inspiront enfin du modèle suédois qui est pour l'instant le meilleur exemple concernant la lutte contre la prostitution en Europe. Même les suédois qui voyagent en Thailande ou qui achètent du sexe dans d'autres pays peuvent se faire arrêter.

    En France, il faudrait que les lois injustes de Sarkozy sur le raccolage passive soient purement abrogés. Puis après, il faudra que nos députés de gauche et de droit fassent une propositition de loi sur la pénalité des clients et durcire également les sanctions des proxénètes et autres traffiquants d'organe.

    Voilà ce qu'il faudrait qu'il y ait. Après cela, l'éradiquation de la prostitution va encore mieux s'accèlerer.

  • Je pense que parmi les 57% beaucoup sont pour l'abolition de la prostitution.

  • Bravo Jean-Luc.
    Belle émission où tu as d'ailleurs été épatant.
    Amitiés

  • Vos leçons vous vous les gardez Ian.
    Vous êtes qui pour dire qu'on est des esclaves
    Vous avez biren du courage M. Romero de supporter autant de pauvres types qui polluent votre blog.

  • Je pense aussi qu'il faut une réglementation. On ne peut abolir le plus vieux métier du monde qui paradoxalement évite bien d'autres dérives. A condition de faire la part des choses entre les esclaves forcées et celles et ceux qui ont choisi cette activité. Ne soyons pas hypocrites, la société a besoin de cette soupape. Plus surprenant peut-être est l'ouverture d'un gransd lupanar pour la coupe du monde de football. Cela a au moins l'avantage de ne pas être hypocrite.
    Eviter à tout prix les viols, les violences, voire les assassinats (d'homosexuels notamment) Pour ma part je pense que là aussi il faudrait informer que certains réseaux internet peuvent être dangereux tant pour le client potentiel que pour le/la (vrai) prostituée mais c'est un autre problème. Autant cela m'apparait dégoutant de voir des actes sexuels qui peuvent avoir lieu n'importe où, autant il est désagréable d'être raccolé n'importe où, autant bien des dérives seraient évitées par une réglementation bien pensée. La sexualité reste une chose bien trop complexe pour qu'on puisse juger des comportements de chacun. Là où je suis entièrement d'accord c'est sur le fait de lutter à tout prix contre la prostitution non consentie.

  • Désolé, chère Olivia, que vous ayez été blessée par un commentaire.
    J'essaie de ne pas valider les commentaires qui peuvent toucher d'autres personnes que moi.
    Je n'ai donc pas été assez vigilant.
    Merci en tous cas pour votre confiance.

  • L'important Olivia c'est que vous soyez épanouie grâce à votre métier. J'espère que les commentaires de Ian ne vous ont pas trop blessée, car il ne mérite pas que vous y attachiez de l'importance.

  • Je suis d'accord avec Jean-Christophe quand il dit : "C'est ce qui fait votre force : une vraie connaissance de terrain des problèmes que vous traitez et je crois une bonne dose de travail." et avec Olivia quand elle dit : "je voulais vous remercier pour vos propos plein d'humanité."

  • Je n'ai pas dit que vous êtiez esclave Olivia? Je n'ai pas voulu vous choquez vous en parculier. Simplement, je pense que la prostitution ne peut qu'exister que dans les boîtes à partouzes (c'est ouvert que le week-end) avec le respect de la dignité humaine et du consentements.

    Je ne donne pas de leçons, j'apporte mes opinions en tant que démocrates.

    Oui, la prostitution est un esclavagisme mais beaucoup plus avec le terrifant proxénétisme.

    Après, je sais que beaucoup de femmes prostituées sont manipulés par une minorité d'extrémistes à l'instar desputes.org qui se permettent d'insulter Marie-Victoire Louis de putophobe.

    Olivia, je ne vous ai pas insulté et je ne donne pas de leçons de morale. Je donne juste mes opinions.

  • Non, je ne suis pas un "pauvre type" comme la plupart de vos clients Olivia qui me dégoutent et dont certains seraient capables du pire. Je suis pour la protection des prostituées. Excusez-moi si je vous ai choqué vous Olivia, mais si je dis que vous êtes soit manipulé ou soit alliés à ceux qui prétendre combattre le proxénétisme en légitimant la prostitution, c'est pour votre bien.

    Je crois et je le dis que la prostitution même sans proxénétisme est un esclavagisme.

    Et la voie de la France c'est l'abolitionisme et j'en suis ravi.

    Je suis démocrate et tolérant, et si j'ai blessé quelqu'un je m'en excuse.

    Mais voilà, j'ai le droit de dire que je désapprouve l'action des putes.org surtout quand ils insultent Marie-Louis Victoire.

  • Je suis d'accord pour dire qu'une minorité de prostitués ne sont pas esclaves mais bon leurs propos et revendications sont démagogiques. Car je ne pense qu'il y ait un statut de travail du sexe en France contrairement à ce qu'ils revendiquent. Je pense simplement qu'ils sont obsédés par le sexe, et que dans ce cas-là cette profession ne peut s'exercer que dans les clubs échangistes dans le respect de la dignité humaine et du consentement (Olivia si un client ne vous plaît pas, faut le refuser, voilà mon message aussi). Voilà tout.

  • En tout cas, je dis la vérité. Olivia, je ne vous ai pas insulté, vous , oui. Le "pauvre type", je pense fortement que c'est chacun de vos clients habituels car la prostitution c'est le viol du consentement de la femme. Voilà ce que je pense.

  • Je ne sais pourquoi certaines personnes choisissent cette activité (sauf cas de nécessité financière) mais personne n'a à juger. D'autant plus que beaucoup savent en profiter.
    Pour des raisons de rédaction d'un recueil de témoignages sur les toxicomanies, j'ai rencontré une prostituée qui faisait cette activité pour se payer sa dose de drogue. Elle était souvent dévalisée par de faux clients. Elle était séropositive. Et finalement a réussi à s'en sortir, à se désintoxiquer, à vivre normalement, à reprendre des études et à trouver un ami qui sait tout de son passé. Non ce n'est pas un conte de fée mais son courage mérite qu'on sache que des personnes comme elles méritent le plus grand respect.

  • Oui, c'est vrai il y a des personnes qui vivent dans des sitautions les plus précaires et extrêmes qui peuvent un jour s'en sortir.



    Olivia, je m'excuse pour le terme "esclave" qui vous a apparemment blessé mais par contre je pense que vous êtes comme d'autres "éventuellement vulnérable".

    Je pense dans un second temps que la prostitution n'est pas un métier comme un autre Olivia.

    Danielle, vous ne me connaissez pas. On ne peux pas juger quelqu'un sans le connaître
    J'espère qu'Olivia s'en sortira mieux et aura conscience que je ne l'ai pas insulté, j'ai juste voulu lui montré qu'elle suit le même chemin par certaines personnes elles-mêmes vulnérables et qui souhaitent un statut de travail du sexe.

    Ce qui est impossible, car quand l'Etat devient proxénète, c'est contraire au droit international. Mais hélas, on voit les dérives en Hollande et en Allemagne depuis que la prostitution est réglementée.
    Voilà pourquoi, je suis favorable à l'abolition de la prostitution. Et dans un second temps, il faut une alternative à la prostitution.

    Et je ne me positionne pas du tout en donneur de leçon.

    Il faut une alternative à la prostitution même pour ces femmes qui prétendent avoir choisi, mais qui un jour regrettent plus ou moins.

  • Ca suffit Ian...
    Je ne suis pas vulnérable!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Je fais ce métier par choix.
    Que cela vous plaise ou non!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Je vous respecte sinon. mais sachez que pour moi ce n'est pas un métier comme un autre. L'ONU considère que la prostitution est une violence ainsi que plusieurs Etats.

    Je préfererai voir celles et ceux qui ont "choisi" travailler dans des clubs échangistes rémunérés par des patrons respectueux et tolérants vis-à-vis de la dignité humaine pourraient embaucher des gens comme vous et selon votre consentement et votre désir d'offir un plaisir gratuit à certains clients. A ce moment-là le statut de travailleur ou travailleuse de nuit serait admis et passerait automatiquement en pleine transparence.

    Il n'y a pas d'autres solutions je crois. Et pour moi, aucune femme ne peut faire ce métier par choix car celles-ci le regrettent forcément un jour.

  • Voici un modèle positif dont la France pourrait non pas copier, mais s'en inspirer largement.

  • Ian, Olivia vous dit qu'elle fait son métier par choix. Alors arrêtez de dire qu'elle est vulnérable. Elle sait quand même mieux que vous ce qu'elle a envie de faire.

    Vous me dites : "vous ne me connaissez pas. On ne peux pas juger quelqu'un sans le connaître"
    Vous non plus vous ne connaissez pas Olivia, alors ne la jugez pas non plus, car c'est bien ce que vous faites.

    Ian dit : "Ce qui est impossible, car quand l'Etat devient proxénète"
    Mais l'état est déjà proxénète puisque les travailleurs ou les travailleuses du sexe paient des impôts. Donc un statut est nécessaire afin qu'ils ou elles aient les mêmes droits que n'importe quel travailleur ou travailleuse.

  • Vu comment Olivia s'exprime, je vois un peu ce qu'est ce genre de personne!! Et j'ai le droit de penser qu'elle est vulnérable comme certaines auitres travailleuses du sexe dont j'ai pu lire certaines de leurs revendications.
    Même si je la connnais mal, je n'approuve pas la prostitution qui doit se combattre en même temps que le temps sinon ça n'a aucun sens évidement. Sinon je la respecte, voilà. Après, je n'ai pas juger.

    Et biensûr que non que l'Etat ne peut pas devenir proxénète. S'il l'est pas défaut, c'est qu'il n'a pas encore trouver une solution efficace, un vraie statut légal pour ces femmes.

    Je plaide donc pour une alternative à la prostitution.

    Des boîtes échangistes par exemple pourraient embaucher des travailleurs et travailleuses de nuit qui seraient à la disponibilité du client en tout consententement dans le respect de la démocratie et des droits de l'homme.

  • Si on ne propose pas une bonne alternative à la prostitution, c'est l'oppression mysogyne et barbare qui ne va cesser de croître avec notamment encore plus de proxénétisme.

    C'est pour cela qu'il faudrait que certains clubs échangistes dont les patrons sont respectueux et tolérants vis-vis de la démocratie et des droits de l'homme pourraient alors embauchaient ceux et celles qui ont "choisi" en travailleurs et travailleuses de nuit. Alors ces travailleuses et travailleurs de nuit pourront s'occuper du client EN TOUT DESIR ET CONSENTEMENT.

  • La meilleure chose pour ceux et celles qui ont chois le travail du sexe est d'être escort-boy ou escort-girl.

    Le fait d'accompagner pendant une sortie, au restaruant... Le sexe se négocie seulement selon le consentement et le désir.

    Car le client peya un accompagnement avant tout.

    Car il ne faut pas se faire d'illusion. Le statut de travail du sexe ne peut pas se faire dans le pays des droits de l'homme.

  • J'ai regardé l'émission et j'ai trouvé ton point de vue intéressant et réfléchi car il prenanit en considération l'ensemble des acteurs concernés. Mais, l'avis de Roselyne Bachelot était également pertinent sur la condition faites aux prostituées.

  • Bonsoir à vous tous,

    Je ne veux pas rentrer ni alimenter la polémique...
    Mais je pense que tout le monde à droit à vivre sa vie comme il l'entend...

    Si c'est son choix, je le respecte...

    A bon entendeur salut !!!

    Amitiés,
    Christophe BG.

  • Mais en fait je vois même pas le travail d'escort-girl ou escort-boy réglementé. Il est clair qu'escort-girls ou escort-boy (minoritaires) c'est une forme de prostitution discrete, même si certains gens offrent un autre service prioritaire que le sexe qu'est l'accompagnement. Et même dans ces agences qui les recrutent, certaines et certains vivent aussi dans la clandestinité mais c'est plus discret vue que c'est sur internet.

    C'est ce qui a augmenté en Suède malgré que la prostitution est baissé dans les rues.

    C'est pour cela que la France doit s'inspirer du modèle suèdois. Il faut éduquer un certain nombre de clients qui ne sont que des viandards, pauvres types et minoritaires sont les simples machistes et migogynes qui sont peut-être au moins récupérables surtout s'ils reconnaissent en toute honnêté leur erreur de jeunesse.

    C'est comme cela aussi qu'on arrivera mieux à lutter contre le proxénétisme.

    Le réglementarisme et la légalisation sont des propositions réactionnaires.

  • En se qui concerne la prostitution sachez que ces personnes payent des impôts sur leur travail pourquoi ne pourrait t'on pas les considérer comme travailleuse du sexe...

    Bien entendu je ne parle pas de la prostitution maffieuse ou la, il faut vraiment faire le ménage car c'est plus du business qu'autre chose au détriment des filles et aussi garçons il faut ouvrir des maisons close pour casser le monopole des maffieux mais c'est comme la mort un sujet encore bien tabou.
    Amicalement
    Grenouille

  • Le réglementarisme et la légalisation sont des solutions démagogiques et réactionnaires et ça ne résoud rien. On peut pas prétendre lutter contre le proxénétisme en voulant légalisation la prostitution, ça n'a pas de sens. Ceux qui souhaiteraient avoir un statut de travailleur ou travailleuse veulent faire croire qu'ils ne peuvent pas exercer un métier comme un autre en dehors de la prostitution.
    Et puis les sondages ça ne veut rien dire. Je pense que la majorité citoyenne est pour l'abolition de la prostitution.

  • Le fait que certaines associations comme Calibria ou les putes.org insultent et méprisent les partisants de l'abolitionnisme est bien une forme d'extrême et d'intolérance.

    En effet, celles et ceux qui voudraient réglementé cette profession tout en prétendant lutter contre les proxénètes en sont complices aveuglément naturellement.

    C'est eux qui font croire que la prostitution est un métier comme un autre et si c'était réglementé celle augmenterait les victimes.

    La prostitution n'est pas illégale pour le droit de la femme. C'est quand elle géré par des proxénètes qu'elle dangereuse et illégale et qu'elle doit être sanctionnée et condamnée.

    Et à ce titre le client aussi doit pénalisé car c'est un responsable qui s'en frotte les mains et n'a presque aucun respect de la femme (un dérapage pour un jeune qui se fait excuser son erreur de jeunesse quelques années plus tard). Comme la loi Caresche de 2001 l'avait proposé mais qui fut malheureusement bloqué.

  • Vous nous gonflez Ian.
    Votre discours est totalement incohérent.
    vous nous parlez d'abolition et dans certains commentaires, vous proposez presque de recréer les maisons closes ou de favoriser les gigolos!!!!

  • Pas du tout. C'est vous qui êtes pour la réglementation qui occasionnerait justement la création de maisons closes. C'est vous je pense qui êtes pour les maisons closes et autres gigolos maffieux.

    Je milite contre cela contrairement à vous qui vous contentez d'aboiller bêtement à mes commentaires sans apporter des solutions crédibles et humaines.

    Lutter contre la prostitution et en même temps que le proxénétisme n'est pas incompatible.

    Lutter contre le proxénétisme sans lutter contre la prostitution qui est violence faite aux femmes n'a aucun sens


    Ce que je dis, c'est qu'on ne peut pas prétendre lutter contre le proxétisme en voulant réglementer la prostitution. Car partout où ça été fait, on a vu et on voit encore les dégâts dramtiques et cruelles. La France est envoie de suivre le modèle suédois notamment avec la proposition de loi Caresche il y a quelques années qui n'a malheureusement pas abouti

    C'est beaucoup plus crédible que vos aboiements ridicules, jérôme.

  • Jeannot a écrit : "Vous nous gonflez Ian. Votre discours est totalement incohérent."

    Je suis d'accord. Maintenant je ne réponds plus aux messages de Ian.

  • Quand je parle de clubs échangistes et d'agences d'escorte, j'y verrai mieux une meilleure réglementation et une meilleure transparence pour justement faire face au proxénétisme et à la prostitution.

    Quand on m'accuse d'insulte, je suis assez choqué alors que ce que j'ai dit que la prostitution est un esclavagisme, je le pense toujours. Réglementée et légalisée, elle le serait un moins mais augmenterait la clandestinée et le proxénétisme.
    Voilà pourquoi je suis en faveur de l'abolitionnisme qui n'est pas la prohibition.

    Je suis en faveur de centres d'accueil et de prévention pour les clients et différemment pour les prostituées qui veulent vraiment en découdre avec le plus vieux métier du monde.

    Et oui, vu que je suis le seul à prendre position pour l'abolitionnisme sur ce blog, ça ne plaît pas à grand monde et je m'en prends plein la g......

    Pour certaines personnes, pensée unique et politiquement correcte vont de pair (en réaction à Olivia qui m'accuse d'insulte et qui se fait défendre par Monsieur Roméro). Et quand on est seul une opinion opposé.

    Je comprends que la prostitution est un choix. Mais un mauvais choix et un choix forcé.

    Il existe des alternative à la prostitution. Si l'Etat prélève des impôts, c'est sans doute parce-qu'il croît que cette activité est précaire ou intérimaire pour beaucoup de personnes.

  • Je ne répond plus depuis un moment à ceux pour qui je suis devenu une sorte de "bête noire".

  • On est bien là sur un blog de droite dure pro-Sarko avec tout ce que ça signifie.

  • Une élu verte a dit qu'être prostituée c'est comme être caissière. Je ne suis évidemment pas d'accord. La prostitution est un choix, certes, mais qui va souvent à l'encontre de la personne et de son plein gré. Et je ne suis pas le seul à le penser. Et ceux et celles qui souhaiteraient un statut spécial ne pourront pas si une loi (ce que je souhaite) comme celle qu'a proposé Christophe Caresche s'applique.

    Une loi efficace adrogerait ainsi les lois Sarkozy sur le raccolage et permettraient aux jeunes filles et jeunes femmes sans papiers d'être régularisés et de vivre en exerçant un métier dans la dignité et le respect des droits de l'homme. Et là, les réglementaristes ont de bonnes solutions avec lesquelles je suis d'accord.

    Je pense aussi que la prostitution est un problème de fonds comme ceux qui n'ont pas d'autre choix que de mendier pour survivre et là je comprends tout à fait.

    Contre la misère, il faut plus de mobilisation et de solidarité.

    Et c'est donc pour cela que je plaide en faveur de création de centre de prévention qui aident encore mieux les prostituées qui veulent en découdre avec cet enfer et aussi d'autres centres de prévention qui avertissent les clients (ils ne sont pas tous viandards, mais peu d'études ont été menés à part au Mouvement du Nid par exemple) sur les dangers dramatique de la prostition et du proxénétisme.

    C'est en fait un peu la proposition de loi Caresche

    Après, ma position sur l'abolitionnisme est opposé au réglementarisme qui ne résoud rien.

    Ceux qui pensent qu'on abolira jamais la prostitution sont aussi péssimistes que ceux qui pensaient lea même chose pour l'esclavage en disant qu'il ne serait pas aboli.

    Contrairement à cette idée reçu, je suis optimiste et je vois bien un jour la prostitution aboli dans plusieurs pays comme en Suède.

  • Voilà un article contre toute contre-vérité qui sont méjoritaire ici.

  • C'est étonnant M. Romero, ce Ian qui passe son temps à venir sur votre mail pour vous critiquer... etr dire tant de choses contradictoires.
    Ca mériterait de donner ces commentairres à un psy...

  • Je ne dis rien de contradictoire. C'est ridicule de donner mes commentaires à un psy qui a beaucoup de travail important à faire!! J'ai des positions claires que je développe profondément. Seulement, je me sens plutôt centriste et je ne suis pas d'accord avec les idées de l'UMP. Je me sens centriste mais dans le fonds apolitique.

  • Je m'exprime sur un blog et non sur un mail Aurélie.

  • Une bonne critique peut toutefois être construite à partir d'une auto-critique, Aurélie.

  • Au moins, je m'exprime sans arrière-pensée avec un langage que j'estime correcte, Aurélie.

  • Il est incroyable ce Ian !
    Simplement je suis travailleur du sexe et je ne me reconnais pas du tout dans les discours abolitionnistes. Je ne pense pas que nous soyons minoritaires à faire notre métier par choix. ça peut paraitre incompréhensible pour certains qui ont peut être du mal à concevoir la sexualité sous forme de service en dehors du couple, de l'amour ou juste du désir. Mais si j'ai une certaine aisance sexuelle, assurance vis à vis de mon corps et une capacité d'adaptation à la sexualité des autres pourquoi n'en profiterai je pas ? Après tout faire quelque chose qu'on aime et qu'on peut faire facilement et que l'apparence physique des gens n'est pas un problème dans ma manière d'appréhender ma sexualité, si en plus ça me rapporte de l'argent quel est le problème que j'ai une sexualité vénale ? Je rends des services, je rentre dans l'intimité des gens, dans ce qu'ils ont de plus profond. Je trouve ça très enrichissant sur l'humain. Peut être que ça vous choque, mais moi j'aime mon métier et mes clients, certes pas tous mais j'ai noué des relations intéressantes. Il faut arrêter de les présenter comme des monstres ce sont des gens comme vous et moi. Bref, je ne vois pas pourquoi je me sens obligé de me justifier. C'est juste, que j'aimerai bien quand on dit qu'on est pas des esclaves et qu'on sait ce qu'on fait qu'on nous écoute, et qu'on ne nous explique pas que nous disons n'importe quoi sous prétexte que nous serions manipulées par des proxénètes. Personnellement le seul proxénète que je connais c'est l'Etat. De tous mes amis qui font le tapin aussi j'en ai jamais entendu parler. Je ne nie pas que ça existe mais en tout cas j'en ai jamais vu s'agissant de la prostitution masculine. Je pense donc que ce sont les conditions de travail qui sont en cause et pas notre métier en tant que tel.

    Bien cordialement,

  • Vous êtes donc à l'encontre d'une bonne évolution de la parité homme-femme et de la mixité mon cher Thierry.

  • Ian a t-il rien d'autre à faire dans la vie... vu le nombre de messages...
    Qu'il laisse les putes tranquilles. Si elles veulent faire leur métier librement...
    Moi qui suis handicapé, heureusement que le putes sont là.... Car il y a peu de femmes qui m'acceptent tel que je suis...
    alors merci les putes et zut à Ian

  • Fabrice ne comprend presque rien des femmes. Je sens le sentiment misogyne et sexiste dans ses commentaires Et le pire c'est qu'il s'en vantes et s'enfonce dans ses convictions réactionnaires. On peut être handicapé sans aller voir les prostitués je précise. Non je fais autre chose, je ne passe pas mon temps ici.

    Seulement, je défends mes opinions au maximum. Je défends ma position sur l'abolitionnisme.

    Un bel avenir saura faire disparaître la prostitution pour redonner une parité homme-femme et une liberté sexuelle réelle entre les hommes et les femmes.

  • J'ai toujours du mal avec la notion de "travail du sexe". Est-ce un travail ?

    Pourquoi pas, si on considère qu'il s'agit d'une prestation de services, et en tant que telle cette activité doit être rémunéréee. Mais seulement, selon moi, créer un tel statut est profondémment dégradant, car nous sommes tous des travailleurs du sexe, s'il faut considérer le sexe comme une prestation de services.

    Cette vision des choses est profondémment rabaissante pour tous les hommes et femmes qui vivent une vie de couple épanouie et harmonieuse.

    Je sais que la morale n'a rien a faire en politique, mais il ne faut pas non plus tout règlementer. Le sexe n'est pas un travail. Les prostitués soumettent uniquement leur consentement à une somme d'argent. Mais ce n'est pas un travail. S'il fallait considérer le sexe comme un travail, alors pourquoi ne devrai-je pas rémunérer ma copine. Parce que nous avons des sentiments l'un pour l'autre ?
    Certainement, mais si un jour nous venions à rompre, pourquoi ne me demanderait-elle pas les salaires que je ne lui ai jamais versés sur le fondement de l'enrichissement sans cause ?

    Voilà pourquoi je suis profondémment contre un tel statut. Il n' y a pas de travailleur du sexe. Il y a seulement des personnes dont le condentement n'est lié qu'à une somme d'argent. Il est impossible de considérer le sexe comme une prestation de services, sans remettre en cause les fondements même du couple. Et le mariage qui est déjà considéré comme un simple contrat pour de nombreux juristes en serait vraiment un pour le coup.

    Il faut être un peu réaliste la prostitution ne cessera jamais, toutes les société l'ont subi. La prostitution est la réponse faite à la demande de clients.

    Je dois avoué que je suis pour la pénalisation des clients, même si après tout je ne vois pas ce qui les empêche de fréquenter des prostituées. Mais tout bonnement c'est immoral et c'est le seul moyen d'enrayé la prostitution.

    Je ne veux pas me réveiller dans un monde où tout est question d'argent. L'homme est capable de vendre n'importe quoi pour gagner de l'argent. L'avidité d l'homme est un puits sans fond, et il appartient aux politiques de fixer des limites à ces individus cupides. Il faut rappeler que le corps humain ne fait pas partie du commerce. Alors comment concevoir qu'une femme puisse faire payer une sorte de "droit de passage" dans son intimité.

    Je pense que la politique, visant à élaborer un statut pour les prostitués qui ne sont pas des "travailleurs du sexe" n'est que démaguogue, car ces hommes et femmes qui font le "tapin" sont avant tout des élécteurs potentiels!!!

    Après je sais que tous ne sont pas exclavex, beaucoup choisissent cette activité librement, mais s'ils ont l'impression d'exercer une profession quelconque, ils se trompent. Les relations sexuelles ne font partie d'aucune catégorie de profession !!!!

    M. Romero, il me semble que vous êtes un homme politique plutôt intègre, alors comment expliquez vous votre vision des choses. Pouvez vous réellement concevoir un monde où le sexe serait une profession à part entière ?

    Car jusqu'à présent la prostitution n'est que le fait d'hommes et de femmes qui tentent de gagner de l'argent en vendant la seule chose que l'on ne puisse trouver dans le commerce leur corps.

    Mais alors pourquoi ne pas donner un statut de "vendeur d'organes" à celles et ceux qui consentent à vendre un rein à des trafficants ? Après tout je trouve que vendre un organe est bien plus noble, que de négocier l'utilisation de son sexe. Au moins la personne qui vends un rein permet à une autre de vivre mieux, car le receveur à réellment besoin de cet organe. Le client de la prostitué n'a pas un besoin vitale de relations sexuelles, il n'y a que sa perversité qui le pousse à aller voir les prostitués. On ne peut pas tout vendre !!!!! Voilà la réalité, M. Romero.

    Cordialement

  • Tout dépend de ce que l'on entend par réglementer le statut des travailleurs du sexe mais selon moi, l'immoralité consiste à les persécuter, à leur voler leur "recette" à les faire chanter. Si des prostitué(e)s sont consentants puisqu'il y a une demande sociale, apres tout que les prostituées et les clients fassent ce qu'ils veulent de leur corps, sans raccoler n'importe où, sans proposer un exhibitionnisme malsain dans les cages d'escalier.
    Si les prostitué(e)s se vendent par nécessité financière, la société en est aussi responsable mais si c'est un choix où l'on se réalise pourquoi pas (Olivia dit s'épanouir)
    Je crois, et toujours en restant en dehors de tout jugement moral, qu'il faut aussi envisager chez certains les raisons psychologiques d'un tel choix mais c'est leur affaire. Je reste persuadé que la relation stable quand on aime est le meilleur des épanouissements mais tout le monde n'y parvient pas. Et encore que penser des couples qui restent ensemble par habitude ou par lâcheté ? Bien sûr pour des personnes qui vivent harmonieusement leur sexualité dans la stabilité cela est difficilement compréhensible. Ce que je reproche et cela n'engage que moi, c'est l'hypocrisie dans la façon dont ces personnes sont considérées. Je crois que tout abus, toute violence contre elles doit être sanctionné. Pour ma part je ne fréquente pas de prostitué(e)s mais je ne vois pas pourquoi d'autres ne le feraient pas même en payant (ce qui a aussi un sens : on paye un service donc on se déculpabilise en payant et en ne trompant que charnellement un conjoint qui ne peut plus par exemple assumer des relations sexuelles pour une raison ou pour une autre, etc. Blâmable sans doute sont les clients qui ont des pratiques perverses avec des prostituées contraintes dans l'esclavage des réseaux d'accepter, ou encore ceux qui exigent des relations sans préservatifs mais cela relève de la perversité. Je crois, encore une fois, qu'il faut différencier la prostitution forcée, à combattre par tous les moyens (ce qui revient à lutter contre des réseaux, des mafias) de la prostitution consentie. Je ne crois pas que la prostitution consentie soit immorale, je crois qu'elle correspond à un trouble affectif chez certains, je dis chez certains, pas pour tous, (pardon si je blesse, ce n'est pas mon intention) Peut-être ai- je tort de considérer que la sexualité est une marque fondamentale de la personnalité mais nous sommes tous différents et pour ainsi dire il y a autant de sexualités que d'individus dans la façon de la vivre. J'ai même rencontré un couple jouant au proxénète et à la prostituée, faisant payer le client et pour se dédouaner lui offrait ensuite une bouteille de champagne. Il y a aussi une part de fantasme dans la prostitution. Ce qui importe sans doute, c'est une prostitution bien "encadrée" pour éviter la prolifération des maladies vénériennes car de toute façon, elle ne sera jamais abolie.

  • Très bonne analyse Brice. Je suis en parfait accord avec votre position.

    Il faut faire prendre conscience aux gens désorientés et mal informés qu'acheter du sexe c'est comme et ça devrait être reconnu comme un délit.

    Le jour où certains pays reconnaîtront que le corps humain est inaliénable, la lutte contre la prostitution sera logiquement beaucoup plus crédible qu'actuellement.

    La mixité aura alors retrouvé son souffle.

    Il y a toute fois une urgence nécessaire en matière de prévention, c'est d'informer au mieux les clients dont je désapprouve la plupart d'entre eux.

    Sinon, la FASTI et les Pénélopes entre autres ont des bonnes positions crédibles sur la lutte contre le prostitution et le proxénétisme.

    Le problème c'est que le France n'avance pas beaucoup. Tout est question d'éducation à la base. Mais il ne faudrait pas oublier que le client joue un rôle majeur dans la prostitution. C'est pour cela que je suis favorable à la pénalisation du client. Un séjour dans un centre de prévention serait une bonne sanction qui pourrait avoir des effets positifs. Ce qu'avait d'ailleurs proposé Ségolène Royale que j'admire beaucoup en 2003.

    Je ne vois pas de distinction entre prostitution libre et forcée. C'est à peu près la même chose. Sauf que la première se fait plus souvent sans proxénétisme il est vrai je le reconnais. Mais dans les deux cas, c'est la même chose. La prostitution n'est pas un métier et ceux qui l'alimentent et qui entraînent les personnes qui l'exercent sous tout simplement inhumains.





    Ma position est avant tout citoyenne.

  • Deux formes de prostitution : la prostitution consentie et la prostitution forcée.

    Peut être qu'encadrer la prostitution permettrait de lutter efficacement contre les réseaux. Mais ,dans ce cas là, il faudrait également légaliser la drogue, pourquoi pas des drogues dures comme la cocaïne.

    Après tout, la aussi le fait d'encadrer la drogue permettrait une meilleure qualité, et atteindrait les réseaux mafieux. Mais tous le monde sait quelles seraient les conséquences d'une telle législation. La drogue deviendrait banale, on pourrait s'en procurer n'importe où. Alors pourquoi avoir lutter contre un tel fléau durant tant d'années ?

    La prostitution est un second fléau. Et si certaines personnes ont besoin, pour s'épanouïr, de coucher avec n'importe qui pour de l'argent, pourquoi pas ? Mais dans ce cas là il ne s'agit pas d'un travail mais bien d'une occupation de loisir. La morale reste la morale.

    On peut toujours parler de prostitution "consentie", il n'en reste pas moins que le sexe est une activité privée. Et je ne pense pas, mais cela n'engage que moi, qu'encadrer la prostituion, c'est à dire la rendre légale, permette réellement d'éviter une prolifération des maladies vénériennes.car, en quoi, leur pratiques changeraient elles. On ne peut pas obliger quelqu'un par la loi à utiliser un préservatif.

    Une telle législation ne permettrait que de banaliser une pratique contraire au droits de l'homme. Tout au plus, les prostituées seraient plus en sécurité, et ce serait une bonne chose. Mais comment admettre que les prostituées aient le droit de commercialiser leur corps, alors que le corps humain est exclu du commerce.

    Je considère, que permettre à la prostitution d'exister sereinement ne ferait qu'encourager les clients qui ne se sentiraient plus coupables d'être "allé au putes".

    Il faut défendre une certaine idée de la moralité dans un pays comme la France. Je ne veux pas vivre dans une france laxiste, qui pense qu'il faut tout accepter. Il faut rester ferme contre ces pratiques.

  • Par ailleurs, il ne s'agit pas d'être hypocrite en pénalisant la prostitution. L'hypocrisie se situe plutôt dans la légalisation de la prostitution.

    Non, mais vous imaginez ? D'un côté on fait des tas de beaux discours et on vous dit que le corps humain est inaliénable et que l'on ne peut en faire commerce. Et de l'autre on dit la prostitution est légale. N'est-ce pas légérement contradictoire ?

    La véritable hypocrisie est celle qui consiste à dire qu'encadrée la prostitution permettra d'atténuer les nuisances. Ah oui ?! Et les maisons closes qui se développeront un peu partout, vous pensez le réellement pour le voisinage sera ravi. Voilà, les prostitué(e)s ne seront plus dans les cages d'escaliers, mais regroupé(e)s dans de véritables "temples du sexe".

    Il me semble que l'on ne fait que dépalcer l'action. Peut-être que le mieux dans ce genre de situation est d'avoir une position tranchée qui ne peut permettre un résultat que sur le long terme.

    Il faut rendre la prostitution inabordable, et inaccessible. De sorte que les clients n'auront plus "le courage" d'y aller. Sans clientèle les prostitué(e)s sans revenus, seront dans l'impossibilité d'exercer leur "profession".

    Enrayer le "marché" est la seule solution pour enrayer la "traite des femmes". La traite des femmes est une industrie qui existe justement parce qu'il y a une clientèle, détruire la clientèle revient à toucher directement la "traite des femmes".

    Il faut mener une action cohérente.

    Je pense que celle et ceux qui ont déliberrement choisis la voie de la prostitution devront se faire une raison. Après tout, il n'ont qu'à devenir caissiers. Entre caissier et prostitué, mieux vaux être caissier, ce n'est pas toujours valorisant, mais au moins on ne risque rien.

    Je parle du métier de caissier pour répondre à l'allusion d'une élue verte que je trouve ridicule. Je suis ravi ue certaines personnes s'épanouissent en faisant n'importe quoi et qu'ils considèrent la prostitution comme une aubaine. Mais, qu'ils n'aillent pas se plaindre de l'insécurité après.

    On crée des lois afin qu'elles soient respectées. Les prostitué(e)s savent que leur vie est marginale. Il savent qu'ils ne bénéficient d'aucun "statut", justement parceque leur source de revenus va à l'encontre de la loi. Je comprend donc que leur premier reflexe soit de réclamer que le loi leur accorde des droits qui n'ont jamais existés.

    Seulement, la loi est faite par le législateur, elle fixe une norme. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Le tout est de savoir quelles en seront les conséquences. Mais, ce n'est pas parce qu'un certain nombres d'individus violent la loi, et son plébiscité lors d'un sondage à la télévision, qu'il faut changer la loi.

    Pour faire un parrallèle avec une autre activité marginale. si demain, comme je ne supporte plus mes études et que je veux gagner de l'argent rapidement (c'est un cliché), je peux toujours devenir dealer. C'est génial, mais après vous m'imaginer après me plaindre du climat d'insécurité qui règne dans mon "métier" (parceque je suis convaincu d'être un grand "buisness man").

    Je ne comprend pas pourquoi certaines personne choisissent délibéremment une voie sans pour autant en assumer les conséquences.

    Le pire c'est de dire que la "société est responsable". Les clients ne sont pas la société. Il faut justment faire comprendre aux clients de la prostitution le dégoût qu'ils inspirent à la société.

    Ca me chagrine de voir que la prostitution traverse les siècles, alors que paradoxalement, on découvre que la femme est bien l'égale de l'homme. Pourquoi certaine femme se rabaissent-elles autant ?

    Le pire est de constater lorsque l'on discute avec les gens que la prostitution masculine n'a rien de rabaissante, alors que la prostitution féminie est tout à fait dégradante : on ne flatte jamais une femme en la traîtant de "pute". Alors qu'être un "gigolo" est le fantasme de bien des hommes.

    Pourquoi une telle misogynie dans notre société ?

  • Je ne pense pas que cet "encadrement" de la prostitution diminuerait le risque global de la profifération des IST mais cela permettrait que dans ce cadre qu'elle n'augmente pas davantage le processus. Lutter contre le proxénétisme me semble aussi nécessaire. Mais et je ne reviendrai plus pour réaffirmer ma position, chacun ayant son éthique, je ne vois pas pourquoi certains imposeraient leur point de vue moral à ceux qui ne nuisent en rien à la société en faisant commerce de leur corps si c'est un choix (je suis de ceux qui pensent que c'est c'est en fait bien souvent une perversité au sens de "déviation" de l'équilibre affectif et non pas perversité au sens moral et que la prostitution évite d'autres dérives). Les toxicomanies n'ont rien à voir avec cela et ne procèdent pas du même ordre d'idées. Mais je suis favorable à la distribution gratuite des seringues puisque les toxicomanes qui étaient la population la plus touchée par le VIH était devenue celle qui parmi les minorités courait le moins de risques et la moins contaminée grâce à ce système. C'est un autre problème. Pour ma part je ne vois pas de laxisme en autorisant la prostitution qui de toute façon aura lieu de façon plus cachée et donc plus dangereuse. Il y a bien d'autres perversions chez certains couples officiellement mariés où les femmes sont quasiment violées ou trainées dans des clubs d'échangisme par leur conjoint et au vu de ce que l'on sait officiellement ce ne sont pas des cas exceptionnels. Que l'on considére la prostitution comme une dégradation c'est une chose mais à ce moment là interdisons aussi le sado-masochisme, le vrai qui peut mener à la mort, pas le jeu intellectualisé, et toute perversion qui, elles, portent atteinte plus dangereusement à l'intégrité de la personne. Je suis pour ma part très satisfait de ce débat qui permet à chacun de s'exprimer et de faire la part des choses en fonction de considérations qui lui sont propres. A chacun de se positionner sur ce problème.

  • Brice a écrit : "Il savent qu'ils ne bénéficient d'aucun "statut", justement parceque leur source de revenus va à l'encontre de la loi."

    Pourquoi les travailleurs ou les travailleuses du sexe n'auraient-ils pas droit à un statut puisque la loi reconnait leur travail en les rendant imposables.
    Je pensais qu'avec la loi Sarkozy seuls ceux ou celles qui étaient dans les réseaux seraient sanctionnés. Je pense que c'est ce que voulait Nicolas Sarkozy, mais sa loi est mal faite.

    Brice a écrit : "Il faut justment faire comprendre aux clients de la prostitution le dégoût qu'ils inspirent à la société."

    Bien que je ne pourrais jamais me prostituer, les cliens de la prostitution ne m'inspirent aucun dégoût.

  • oui, il est vrai que ce débat est interessant. Et votre position est également intéressante.

    Mais je doute que la prostitution consentie ne nuise pas à la société. Faire la différence entre la prostitution consentie ou non me semble déjà être un danger.

    En effet, les proxénétes se servent justement de la notion de prostitution consentie. Vous pensez vraimen que ces pauvres filles de l'est vont voir les gendarmes ? non. Je suis sûr qu'elles ne laissent pas paraître leur détresse à leur clients. Et pourtant ...

    Voyez vous, s'il n'y avait que la prostitution consentie ... alors, pourquoi pas ? Ce serait uniquement un choix de vie. Un fantasme, je ne sais pas. A chacun sa sexualité.

    Mais seulement, la prostitution consentie, qu'elle soit marginale ou pas, permet tout bonnement "la traite des femmes".

    Alors, c'est purement égoïste de parler de prostitution consentie, lorsque cette prostitution qui relève d'un choix de vie, permet de masquer la prostitution forcée.

    Et, si un jour la prostitution était autorisée, quand bien même, elle serait fortement encadrée. Croyez vous réellement que "la traite des femmes" disparaîtra. J'en doute. A mon avis le phénomène ne fera qu'augmenter.

    Mais ce n'est que mon avis.

    cordialement

  • Je suis parfaitement d'accord avec vous Brice.

  • On a bien aboli l'esclavage maintenant c'est autour de la prostitution! Ma position est abolilitioniste comme beaucoup de mouvements. Il faut pénaliser le client sans ambiguité! C'est lui qui aliment la prostitution et qui est aussi complice du proxénétisme. C'est ce lâche misogyne et sexiste, client régulier qu'une société moderne qui veut et qui mérite plus de justice et de transparence voudrait voir sanctionner. La justice doit reconnaître la prostituphilie comme un délit.

    Enfin, il faut aborger les lois Sarkozy qui vont à l'encontre des prostituées. Il faudrait juste des centres d'aides pour ces femmes perdues dans la drogue et manipulées pour qu'elles oublient l'enfer qu'elles ont endurées. Mais aucune sanction car ce n'est pas de la justice.

    La parité homme-femme avancera progressivement dans les meilleurs sens du terme et une vraie liberté sexuelle entre gens consentants et honnorable naîtra enfin.

  • Le meilleur exemple en Europe, c'est la Suède et beaucoup d'associations féministes pensent que si la France s'inspire du modèle suèdois qui pénalise le client, le prostitutiton serait éradiqué ainsi que les proxénétes seraient beaucoup plus rapidement retrouvés et sanctionnés.

    Même si la prostitution clandestine à augmenté en Suède grâce au téléphone portable et à internet, la prostitution de rue a beaucoup diminué. Mais les policiers peuvent retrouvé les sites internet, mais sans témoignage de la prostituée, aucune preuve crédible pour que le client soit condamné. Comme quoi il n'est plus crédible de dire que si l'on aboli la prostitution, il y aura plus de prostitution clandestine et de viols. C'est un faux argument qui soulage et réconforte les sexistes réactionnaires.

    Avec l'abolitionisme, la prostitution libre ne diminuerait pas autant, mais celle qui est forcée et liée au proxénétisme dimunuerait vraiment.

    Si la personne exerce seule la prostitution libre, elle n'est pas proxénète. Celles-ci doivent représenter entre 25 à 15 des personnes prostituées je pense. Minoritaires donc.

    Par contre, si la personne prostituée est avec plusieurs personnes, on peut considérer que c'est un peu comme du proxénétisme. C'est condamnable.

    C'est pour cela que je suis pour que notre pays s'inspire du modèle suèdois mais dans une position abolitionniste. Car la Prohibition ça va à l'encontre quand les prostituées sont criminalisées par des policiers.

    Les hébergeurs internet sont responsables et devraient être sanctionnés au bout d'un certain temps quand il hébergent des sites d'escort-girls ou autres prostituées (j'en ai vu en plus).

    Un société internationale sans prostitution j'y crois. L'esclage a été aboli, et maintenant, c'est la prostitution qui doit l'être.

    "Le corps humain est inaliénable" Si certains pays pouvaient respecter cela il y aurait beaucoup moins de prostitution et si possible plus du tout.


    Mais avant tout, ça passe par l'éducation dans les lycées et la prévention dans des centres spéciaux sur les faits et les causes dramatique de la prostitution.


    Après, il faudrait passer à la vitesse supérieure, je crois.

  • Je viens de prendre connaissance de votre blog.Je n'ai pas aimé le fait que vous ayez défendu la prostitution car c'est défendre le patriarcat.La prostitution n'est pas une fatalité.

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