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  • Tout recommence le 28…car l’avenir dure toujours !

    Une petite semaine de vacances à Alicante jusqu’au 27 août pour me reposer de ces dernières semaines réellement chargées.
    Je ne vous ferai pas de propositions, cette semaine, pour un Paris Autrement.
    Mais, je décevrai ceux - nombreux ? - qui espèrent que je vais enfin me taire…
    Tout recommence le 28… car, comme je conclus dans Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps, l’avenir dure toujours !
    D’ores et déjà, je vous envoie une carte postale de mon nouveau lieu de villégiature !
    A très vite.

  • Réduire la fracture numérique à Paris

    Parce que nous vivons dans la capitale, nous oublions souvent qu’il y a des Parisiennes et des Parisiens qui ne peuvent encore accéder aux évolutions technologiques récentes.
    Certes, nous sommes presque 44% à être équipés de DVD, soit à peine 4 points de plus que l’ensemble des Français. Dans le même temps, nous sommes loin d’être une majorité de foyers abonnés à Internet.
    Pourtant, aujourd’hui, chacun sait à quel point Internet est indispensable pour l’accès à l’emploi, mais aussi pour la vie quotidienne. Ainsi, seuls 42,5% des Parisiens sont abonnés à Internet, loin de la moitié des habitants de la ville lumière.
    La fracture numérique, c’est donc une réalité pour près de 58% de nos concitoyens parisiens.
    Pour y remédier, je propose deux mesures simples et déjà mises en œuvre dans d’autres collectivités locales.
    D’abord, il faut faire accéder les plus modestes à Internet car, en y regardant de plus prés, c’est bien eux qui sont les premières victimes de cette fracture. Je pense ainsi aux 185.000 ménages qui sont logés en HLM, c'est-à-dire presque 17% de la population de la capitale ! Il s’agit donc d’installer, dans les halls des immeubles sociaux, un ordinateur avec accès à Internet. Chaque famille aurait un code d’accès qui lui permettrait d’accéder à Internet de 8 heures à 22 heures.
    D’autre part, et comme plusieurs départements français l’on déjà fait, il faut offrir à chaque collégien un ordinateur portable qu’il conservera jusqu’en troisième. Cela permettra, notamment aux plus modestes, de se familiariser très tôt avec cet outil qui désormais leur sera indispensable toute la vie.
    Ces mesures ont un coût, mais elles sont une condition indispensable pour réduire, à Paris, ville riche, cette fracture numérique.
    Alors, osons !

  • Je fourmille d’idées en cette période estivale !

    Triste début de journée, hier jeudi, à la lecture de Libé. J’apprends avec tristesse que le frère Roger a été lâchement assassiné en plein office.
    Même si l’évêque d’Amiens, en serviteur de Dieu, semble se consoler en trouvant dans cette mort un signe : « les prophètes meurent toujours dans des conditions tragiques », j’aurai quand même préféré une autre mort pour cet homme de 90 ans qui a toute sa vie professé l’amour et le partage. Bon paradis Frère Roger, vous l’avez bien mérité.
    Cette journée, j’ai voulu qu’elle soit ludique : sport à Bercy Villages, puis dîner chez moi, Porte Dorée [en photo, la statue de la Porte Dorée], avec un ami Emmanuel et la talentueuse Tristane Banon dont je vous ai récemment parlé.
    Bonne nouvelle dans la presse : après l’Obs Paris, en juillet dernier, qui évoquait mon programme pour Paris autrement en affirmant : « Scoop : un UMP à Paris a des idées », c’est ce jeudi Le Parisien qui dans sa rubrique « Couloir » pronostique « Jean-Luc Romero est en bonne place pour le titre d’homme politique le plus actif de l’été » et en rajoute même, dans son édition Paris, dans la rubrique « Fallait y penser » précisant : « il a beau faire cavalier seul avec son parti tout neuf Paris Autrement, Jean-Luc Romero fourmille d’idées en cette période estivale. »
    Juste deux précisions, que chacun se rassure, je ne suis pas seul grâce à mes amis d’Aujourd’hui, Autrement et aux nombreux militants UMP qui nous rejoignent depuis le début de l’été. Ensuite que Le Parisien se rassure : je n’ai pas compté les 48 questions que Daniel Schick m’a posé sur Europe 1, c’est lui qui m’a appelé pour se réjouir qu’il ait réussi en 45 minutes à poser autant de questions. Il faut le reconnaître : une vraie prouesse pour ce journaliste de talent.
    Difficile de dire que ces échos m’ont laissé indifférent : cela fait plaisir que notre travail soit reconnu … même si je sais qu’après les louanges viendront forcément les critiques !
    C’est la règle du jeu politique !
    En attendant, à très vite.

  • Ce vendredi 19 août, à 6h20 sur RMC Info !

    Pas de grasse matinée pour moi ce vendredi matin, car j’interviens dans la tranche matinale de RMC Info à 6h20…. Le réveil sera dur !
    Si vous travaillez ou que vous rentrez de boîte à cette heure là, je vous parlerai de ma proposition de créer, à Paris, un pool d’assistantes maternelles ouvert 24h/24.
    J’ai récemment développé cette proposition sur mon blog et le Parisien, édition Paris, du jeudi 18 août l’a classé dans sa rubrique « Fallait y penser ».

  • Le Grand Paris, un vrai projet pour la capitale

    Depuis l’échec de la candidature de Paris pour l’organisation des JO de 2012, chacun a le sentiment d’un grand vide et même que Paris n’a plus aucun projet fédérateur pour les Parisiens.
    Il y en a pourtant une proposition qui pourrait nous rassembler et nous dépasser : créer le Grand Paris.
    Quel beau projet cela serait que de rassembler tant d’énergies sur un vrai projet d’intérêt général, je dirai même d’intérêt national.
    Certes, cela reste aujourd’hui le serpent de mer de notre vie politique.
    Jacques Chirac avait proposé la création d’un district dès 1986 et Michel Rocard penchait, en 1989, pour une structure intercommunale nouvelle. Aucun de ces projets ne verra le jour face à la frilosité de nombre d’élus craignant de perdre une parcelle de leurs pouvoirs !
    C’est pour cela que je propose, dans un premier temps, d’institutionnaliser une structure intercommunale légère. C’est une mesure qui peut et qui doit être mise en place rapidement. Les rencontres bilatérales ou informelles qui sont actuellement organisées et la dizaine de protocoles de coopération avec des villes du 92, 93 et 94 ont le mérite d’exister, mais elles sont loin de pouvoir répondre aux enjeux auxquels nous sommes confrontés.
    Chacun le sait : ce n’est pas Paris corseté dans son boulevard périphérique, sur ses maigres 105km², bien loin des 321km² de Londres, des 607km² Madrid ou des 879 km² de Moscou qui résoudra les défis auxquels il est confronté.
    Pour régler nos problèmes de logement, de circulation, d’environnement, d’emploi, rien ne peut se faire sans travailler avec toutes les autres communes de banlieue.
    Et cela deviendra efficace que le jour où l’on créera un Grand Paris et où chacun oubliera ses petits intérêts catégoriels.
    Pour y parvenir, il faut que Paris ne soit pas hégémonique pour ne pas effrayer les communes qui l’entourent et en contre-partie que les élus de ces communes comprennent qu’il leur faudra perdre aussi un peu de leur autonomie.
    Si cette double condition est remplie, nous pourrons obtenir du gouvernement toutes les réformes législatives et réglementaires indispensables pour créer le Grand Paris, seul à même de régler la plupart de nos problèmes quotidiens et de rivaliser avec les grandes métropoles européennes et mondiales.
    Ce chantier est difficile mais ô combien exaltant !

  • Partager la douleur de nos compatriotes de Martinique.

    Après ce nouveau crash tuant 161 personnes dont 151 de nos compatriotes et toutes ces familles dans le deuil, je n’ai évidemment pas envie d’écrire sur Paris.
    Juste dire simplement, comme chacun d’entre vous, mon énorme émotion en voyant à la télé les familles écoutant cette liste macabre de leurs disparus lue sur un ton monocorde.
    La Martinique, cette magnifique île, frappée de plein fouet. Chaque Martiniquais a obligatoirement un proche victime ou qui connaît personnellement une victime.
    Ce drame frappe toute l’île, tous les Martiniquais et bien sûr toute la communauté nationale.
    J’ai aussi une pensée forte pour les 500.000 Antillais qui vivent en métropole et sont particulièrement nombreux à Paris et dont certains sont directement touchés par le deuil.
    Nous partageons tous la douleur de nos compatriotes de Martinique.
    Je pense enfin aux 8400 personnes mortes aujourd’hui du sida… dans l’indifférence.
    [Numéros à joindre pour avoir des informations concernant un proche: 0800.174.174 et 05.96.39.38.92]

  • Happy Birthday petite Sheila !

    Joyeux anniversaire petite Anny !

    Et oui, aujourd’hui après maman, c’est l’anniversaire de ma grande sœur Sheila. Deux des femmes les plus importantes de ma vie [photo de droite].
    Pour la première fois depuis bien longtemps, je ne serais pas avec toi, ma petite Anny, pour te fêter ce soir.
    Mais mon cœur sera là à tes côtés, aux côtés de ton cher Yves. Je ne suis jamais très loin de toi, tu le sais.
    Je sais à quel point cette année a été dure pour toi, mais comme je le concluais dans On m’a volé ma vérité, en plagiant la réplique célèbre d’Autant en emporte le vent : « demain sera un jour meilleur ! » Forcément…
    Et, ne te fie pas aux apparences comme tu l’as si bien écrit…
    Je voulais te dire aussi à quel point, je suis fier du travail que nous accomplissons, ensemble, depuis plus de dix ans à Elus Locaux Contre le Sida, dont tu es l’active présidente d’honneur.
    Te remercier enfin d’être là quand mon virus prend le dessus, pour me redonner la force de combattre. Et de me faire si souvent comprendre que je ne survis pas… mais que je vis.
    Bel anniversaire petite Sheila.
    Je t’aime fort.

  • Faire élire le maire de Paris directement par tous les Parisiens !

    Ma réflexion du 15 août sur le système de parrainage de la primaire UMP à Paris n’a pas laissé indifférent, car l’AFP en a fait une dépêche hier en fin d’après-midi, reprise ensuite par des radios.
    Clairement, il ne s’agit pas ni pour moi, ni pour Aujourd’hui, Autrement de polémiquer comme le titre de la dépêche de l’AFP peut le laisser entendre : « Jean-Luc Romero conteste le système du parrainage »… Mais bien de montrer aux responsables parisiens que ce qui a été prévu, au moment où seuls des élus de Paris étaient candidats, est impossible à mettre en place avec 10 candidats. Nous aurons l’occasion d’y revenir d’ici le 12 septembre.
    En attendant, je souhaite continuer, comme je l’ai fait tout cet été, à vous proposer des orientations pour un Paris Autrement et à en débattre, sans tabous, avec vous.
    J’ai beaucoup évoqué, depuis plusieurs semaines, mes propositions concrètes pour améliorer le quotidien des Parisiens, mais je n’ai pas évoqué suffisamment le statut de Paris.
    Les plus jeunes d’entre vous ne le savent pas : jusque 1977, Paris n’avait pas de maire élu. C’est donc seulement depuis cette année là, que nous pouvons élire indirectement notre maire. Mais pourtant, nous ne sommes toujours pas au même niveau que les autres communes, car le maire de Paris n’a pas les mêmes compétences - notamment pour la circulation, l’hygiène, le stationnement et la sécurité - que les autres maires.
    L’élection municipale va être reportée à mars 2008 : cela donne le temps au gouvernement d’apporter quelques améliorations.
    D’une part, il s’agit de donner des pouvoirs équivalents au maire de Paris que ceux que possèdent ses collègues de province avec juste une nuance concernant la sécurité, car Paris est aussi la capitale de la France. On imagine mal un maire qui interdirait la circulation devant l’Assemblée nationale… Cette compétence doit être partagée avec le préfet de police. D'autre part, il faut trouver une solution à l'exiguïté de la superficie parisienne - 105 km² - en créant un Grand Paris. [je ferai, cette semaine, des propositions en ce sens]
    Enfin, et c’est là un changement démocratique majeur que la capitale mérite : Londres, New-York, Montréal [la photo en haut à gauche me représente avec le maire de Montréal] élisent directement leur maire.
    Cela donne à ces édiles une autorité et une légitimité incontestables.
    Pourquoi ne pas copier à Paris, ce que d’autres grandes mégapoles ont mis en place avec succès ?
    Cette proposition de faire élire directement le maire de Paris par les Parisiens, je la soumets aux autres candidats à la Primaire : défendons ensemble cette réforme : donnons aux Parisiens le maire qu’ils choisiront.
    Les Parisiennes et les Parisiens le valent bien !

  • Parrainages d’élus : Revenir sur cette obligation qui risque de confisquer le débat aux Parisiens

    15 août à Paris : calme !
    Même le bois de Vincennes situé à 50 mètres de mon domicile où j’ai couru, en fin de matinée, semble déserté. Seul mon Monoprix, rare magasin ouvert à côté de chez moi, montre des signes d’animation : on y fait même la queue aux caisses… le 15 août !
    J’ai pourtant hésité à quitter Paris pour ce long week-end. Jean-François Chassagne, président du SNEG, m’a invité à Nîmes, tout comme mon ami Jean-Bernard Bolvin, qui lui m’a convié dans la douce Charente.
    Mais j’ai préféré le calme parisien pour mieux avancer dans cette campagne pour un Paris Autrement qui me tient tant à cœur.
    L’échéance du 13 septembre approche : celle du dépôt limite des parrainages pour pouvoir concourir à cette primaire UMP à Paris voulue, à juste titre, par le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy.
    Ces parrainages, justement parlons-en !
    Le règlement intérieur nous oblige à avoir le soutien de 10 élus.
    Simple sur le papier, mais beaucoup moins dans la réalité.
    Déjà, l’idée même de parrainages d’élus - si elle se comprend dans le cadre d’une élection présidentielle -, paraît plus contestable pour une élection interne à un parti politique, dont l’objectif doit être de permettre la libre expression de tous ses membres, fussent-ils minoritaires.
    Ensuite, ce système favorise incontestablement celle et ceux qui sont déjà en place et qui bénéficient de moyens matériels et surtout des fichiers, car il est difficile de joindre des élus en plein été dans leur mairie !
    Enfin, la course compréhensible aux parrainages - pour les afficher ensuite -, que font les candidats parlementaires handicape incontestablement les autres candidats – nous sommes tout de même 10 aujourd’hui ! Elle conduit même à un certain malaise chez beaucoup d’élus UMP de Paris qui, craignant que leur choix leur soit reproché un jour, préfèrent renoncer à soutenir un candidat.
    En conclusion, j’ai peur que ce système ne permettre de retenir que les candidatures des maires-candidats en place et du président du groupe au conseil de Paris – qui disposent, dans leur seul arrondissement, des 10 élus nécessaires – empêchant au final tout renouvellement et tout vrai débat d’idées pour un Paris Autrement.
    Ce serait, si mes craintes et celles d'Aujourd'hui, Autrement se confirment, un bien mauvais signal que de limiter notre choix au moment où l’équipe actuelle à la tête de la mairie de notre belle capitale marque un peu d’essoufflement dans l’opinion.
    En juillet, j’ai eu l’occasion de dire mon inquiétude à Philippe Goujon, mais aussi à Claude Goasguen, Françoise de Panafieu, Jean Tibéri et Pierre Lellouche. Je reste pourtant optimiste car il est encore temps de revenir sur cette obligation…et ainsi de se donner toutes les chances de montrer aux Parisiennes et aux Parisiens que nous avons un vrai projet alternatif pour… un Paris Autrement !