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  • Toxicomanie à Paris : avoir le courage de proposer des mesures courageuses et humaines !

    Président de Sida, grande cause nationale 2005, je connais les résultats bénéfiques de la politique de réduction des risques [RDR] chez les toxicomanes. Cette politique, trop souvent méconnue, a donné des résultats spectaculaires en terme de santé publique - les toxicomanes constituaient près de 25% des cas de sida au début des années 90 et seulement 3% des nouvelles contaminations en 2005 - mais aussi en matière de sécurité.
    Il a cependant fallu attendre 2004 pour que cette politique soit reconnue par une loi de santé publique, puis par un décret du 14 avril 2005 qui détermine le référentiel national des actions de RDR en direction des usagers de drogue.
    Alors que, malgré des résultats incontestables, de nombreux élus contestent encore cette politique et mettent souvent en cause les structures bas-seuil pour les usagers de drogue, j’ai trouvé important de retourner à Espoir Goutte d’Or [EGO] http://ego.club.fr, cette association du 18e arrondissement au cœur du quartier de la Goutte d’Or, qui mène une action exemplaire dans ce champ.
    Cette association - qui suit notamment presque tous les 3000 crackers qui sont dans le nord de Paris - organise chaque mercredi, à 18h30, une réunion de libre parole où sont conviés, les riverains, les usagers de drogue, la police et les professionnels. Pilotée par la charismatique Lia, cette réunion est unique en France et permet à chacun de se comprendre et à créer du lien entre des gens qui ne devraient jamais se rencontrer mais à coup sûr s’opposer.
    Roxane Decorte, élue du quartier, est venue pour la première fois comprendre l’intérêt d’un tel lieu pour le quartier. En ce qui me concerne, c’est ma 4e réunion car j’y ai déjà emmené d’autres élus de gauche et de droite comme Francine Bavay, Christophe Najdovski ou mon amie Dominique Versini quand elle était secrétaire d’Etat.
    Je comprends, bien sûr, les inquiétudes de certains riverains qui craignent qu’un tel lieu facilite ou encourage même l’usage de substances illégales, voire attire des populations toxicomanes dans un quartier.
    Pourtant, les résultats de ce lieu, qui existe depuis 19 ans, ne sont plus à démontrer. Même les habitants de l’immeuble abritant EGO sont aujourd’hui convaincus de l’utilité d’un tel lieu pour la tranquillité de leur quartier !
    La réunion, à laquelle j’assiste de nouveau, me convainc encore que pour mieux faire admette de tels lieux, il faut d’abord qu’ils soient mieux répartis sur toute la ville pour ne stigmatiser aucune population – qu’il faut donc en créer partout ! – et que ces lieux doivent mettre en œuvre, chaque semaine, une telle réunion - seul moyen pour chacun [riverains, toxicomanes, police et professionnels associatifs ou de santé] de faire entendre des attentes antagonistes !
    Je suis convaincu qu’à Paris, il faut expliquer inlassablement l’intérêt de la création de telles structures. Qu’elles ne sont pas un abandon de la lutte contre la dépendance, mais bien la seule politique à même de responsabiliser les toxicomanes et même dans de nombreux cas de les conduire à retrouver une vie sans produits.
    D’ailleurs, les Français l’ont bien compris : près des ¾ ne pensent pas qu’ils soient possible de parvenir à un monde sans drogues, 80% sont favorables aux traitements de substitution et 60% à la vente libre des seringues.
    Alors qu’à Paris, vivent 25% des cas de sida de tout le pays, les élus parisiens doivent avoir le courage de soutenir la politique de RDR, et même de lui donner une nouvelle impulsion, car nous gagnerions beaucoup pour notre santé publique, pour notre sécurité, pour rétablir le lien social, à transposer les innovations de certaines grandes villes européennes, comme Genève, Amsterdam, ou Barcelone.
    Même si certaines mesures demeurent impopulaires à Paris, je continuerai à les défendre au cours de cette primaire, à les expliquer inlassablement car je suis persuadé qu’il est du rôle et de l’honneur d’un candidat de convaincre aussi qu’il faut savoir proposer des mesures dérangeantes mais utiles pour l’intérêt général.
    En attendant, je vous souhaite un bon week-end et je pars, dimanche, assister à la clôture des Francofolies à La Rochelle.

  • Scoop : un UMP de Paris a des idées !

    14 juillet 2005 : Jour de fête nationale et en ce qui me concerne, une autre bonne raison de poursuivre avec sérénité la campagne pour les primaires UMP à Paris, que j’ai entreprise, depuis quelques semaines, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Dans le Nouvel Obs Paris-Ile-de-France, la rubrique Profil m’est consacrée et un article encourageant sur mes propositions y est signé par le rédacteur en chef Guillaume Malaurie : http://obsdeparis.nouvelobs.com/articles/p231_2123/a273075.htm
    Evidemment, Guillaume Malaurie commence par une accroche conforme à sa ligne éditoriale par un « Scoop : un UMP de Paris a des idées
    » et poursuit en estimant que je suis « l’outsider » de cette campagne.
    Après avoir repris quelques unes de mes propositions pour Paris – tripler le nombre de prêt à taux zéro, un péage à l’essai suivi d’un référendum, 50€ offerts au foyer fiscal achetant un vélo, réduire de 50% le prix de stationnement des petites voitures de moins de 3 mètres, cofinancer une rocade de métro, ramassage scolaire à pied et à vélo, réinstaurer le concours des façades de la ville de Paris pour lutter contre le conservatisme architectural, une chaîne de télévision pour les Parisiens, une crèche par quartier à horaire élargi, une carte Saphir des transports pour les seniors, consacrer une heure aux questions des Parisiens tirées au sort avant chaque conseil de Paris,… - qu’il qualifie d’ « un peu un catalogue à la Prévert », le rédacteur en chef du Nouvel Obs Paris conclut caustique « mais c’est mieux que le grand rien UMP. »

    Un article utile pour cette campagne, car il reprend nombre de propositions concrètes pour un Paris Autrement
    , ce que peu de medias ont fait jusqu’à aujourd’hui, hormis Paul Wermus encore récemment dans France Soir.
    Bonne lecture.

  • J’obtiens 39,50% des voix dans le sondage de mon collègue Bohbot !

    Heureusement que mes activités professionnelles à Vigneux m’obligent à retourner à la dure réalité de notre situation sociale !
    Quand j’entends et je vois certains responsables politiques évoquer avec tant de distance les difficultés de nos concitoyens, je comprends mieux pourquoi, les Français doutent de plus en plus des partis de gouvernement.
    Quand je suis le piteux spectacle que nous donnent certains responsables politiques socialistes dont la seule ambition semble être de décrocher l’Elysée, j’en viens à espérer qu’ils seront enfin renvoyer à leurs chères études ou à une légitime.. retraite !.
    Quand je lis enfin les propos outranciers de certains de mes amis politiques qui aujourd’hui nous expliquent comment nous aurions pu gagner la JO 2012, je me dis qu’ils nous prennent vraiment pour des imbéciles
    . Pourquoi ne sont-ils pas intervenus auparavant pour donner leur recette miraculeuse à Bertrand Delanoë, Jacques Chirac, Jean-Paul Huchon ou Jean-François Lamour qui ont présenté tous les quatre notre dossier de candidature au CIO ?
    Sûr que tous ces donneurs de leçons à posteriori, de gauche comme de droite, feraient bien de nous suggérer des solutions pour endiguer le chômage parisien qui sévit plus qu’ailleurs - 11,4% de taux de chômage à Paris contre 9,9% dans toute la France -, ou pour faire baisser le nombre de Rmistes à Paris qui augmente plus qu’ailleurs – 11% d’augmentation pour 9% dans tout le pays – ou enfin pour mieux prévenir le sida qui concentre dans la seule capitale plus du quart des cas de tout notre pays !
    En attendant et pour terminer sur une note plus légère, je ne suis pas peu fier d’avoir appris par Manuel que mon blog est montré en exemple dans un article de l’Express de cette semaine La blog attitude ou encore d’avoir appris par mon ami Frédéric Latour que ce mardi soir je suis en tête dans le sondage sur les primaires qu’a lancé le sympathique Jack-Yves Bohbot, fidèle soutien de Claude Goasguen, sur son blog http://bobhot.typepad.com/ .
    J’y obtiens 98 voix sur 248 suffrages exprimés soit 39,50% des voix devant Claude Goasguen, 86 voix, soit 34,70% et Françoise de Panafieu avec 41 voix soit 16,50% des voix http://www.pouroucontre.com/cgi-file/vote.cgi?num=39413 .
    Sûr que ce plaisir sera éphémère…
    Alors profitons-en : on a trop peu d’occasion de réjouir dans cette période de sinistrose !
    Ce mercredi soir, je participerai à la réunion hebdomadaire d’Espoir Goutte d’Or, dans le 18e ardt de Paris, afin de discuter avec les responsables de cette remarquable association de la politique de réduction des risques chez les toxicomanes à mettre en œuvre dans notre capitale.
    Bon week-end à celles et ceux qui profitent du pont du 14 juillet et belle fête nationale !

  • Atténuer la vision trop isolationniste de Paris par rapport à la banlieue

    Lors d’un précédent point, je vous avais indiqué quelques pistes gérer autrement Paris [Les raisons de ma candidature – 22 juin 2005].
    Je n’ai pas encore eu l’occasion d’insister sur la nécessité d’établir un partenariat fort et exemplaire avec les villes de banlieue.
    Alors que le Conseil de Paris se tient depuis lundi, évoquons ce dossier chaud et déterminant pour l'avenir de notre capitale et de notre région.
    De nombreuses décisions ne peuvent être prises unilatéralement par la capitale, car elles ont des conséquences évidentes pour nos communes voisines. Je pense bien sûr à celles concernant la circulation, les transports, la sécurité, l’environnement… Ainsi, il est clair qu’en décidant du tracé de notre futur tramway, nous n’avons pas suffisamment associé les communes limitrophes à cette réalisation importante et incontestablement indispensable.
    Certes, la mairie a organisé ponctuellement des consultations des villes au cours de plusieurs conférences. Récemment encore, le maire de Paris a signé un accord de coopération avec la communauté de Saint-Denis.
    Mais, je suis persuadé que nous pouvons aller plus loin et mieux organiser notre partenariat. Il s’agirait d’abord de créer un conseil permanent des villes de la banlieue parisienne afin de travailler ensemble sur les grands dossiers ayant une incidence au-delà de la seule capitale.
    De même, il ne faut pas rechigner à mettre la main à la poche pour soutenir des infrastructures utiles à la banlieue mais qui auront des incidences directes pour les Parisiennes et les Parisiens. Par exemple, il s’agira de soutenir et participer au financement par la Région des transports de banlieue à banlieue - cofinancer le projet de rocade en métro sur 40 km - et développer – en coordination avec les villes – les parkings aux terminus des lignes de métro et de RER.
    Il faut incontestablement atténuer la vision actuelle trop isolationniste ignorant trop souvent le reste de l’Ile-de-France.
    Enfin, il s’agit d’être plus efficace pour Paris en mobilisant tous les élus de la capitale, bien au-delà des élus du Conseil de Paris. Il faut d’organiser une session trimestrielle des élus de Paris (parlementaires, députés européens parisiens, conseillers régionaux de Paris, conseillers de Paris) afin de créer une synergie. Cela permettra aux dossiers parisiens d’être mieux défendus, au-delà de nos clivages, auprès de l’Etat ou du conseil régional. Et cela n’a jamais été fait !
    J’aurai l’occasion d’évoquer ces propositions avec Philippe Goujon, président de la fédération UMP que je rencontre ce soir.
    En attendant, je compte sur celles et ceux d'entre vous qui sont militants UMP de Paris pour m'aider à trouver les parrainages nécessaires pour concourir dans la primaire UMP et cela afin de donner une vraie palette de choix aux Parisiens.
    Et ne pas leur donner l'impresssion que les jeux sont faits d'avance... bref pour ne pas confisquer Paris aux Parisiennes et aux Parisiens !
    Merci pour votre mobilisation...

  • Marie, pleine de grâce…

    Moment plein d’émotion pour le café politique de ce soir consacré à la dépénalisation de l’euthanasie.
    Rare dans ce genre de réunion politique, de voir suinter l’émotion, de surprendre les yeux embués de larmes de certains participants.
    Marie nous a tous ému… Marie, pleine de grâce !
    Comme l’a magnifiquement écrit Martin Gray dans Le livre de la vie : « Il faut que l’homme apprenne à voir la mort comme un moment de la vie. »
    Une maxime que Marie personnifie vraiment grâce à son optimisme militant.
    Que les responsables politiques entendent enfin Marie qui demande seulement qu’on accorde à chacun le droit de mourir dans la dignité… celle que chacun choisit.

  • Le ruban rouge, symbole de la solidarité avec les malades.

    Dire que je commence la semaine en grande forme serait mentir. Je vais, en effet, avoir beaucoup de mal à récupérer de la semaine passée... La fatigue ajoutée à mon traitement que je ne supporte pas ce matin...
    Ma fin de semaine a donc été très chargée et agitée.
    A Vigneux d’abord, où nous avons eu nombre de situations difficiles à gérer au CCAS – merci à l’efficace personnel du Centre et de ma direction des solidarités – puis, à Perpignan, où je me suis rendu ce week-end, d'une part pour le sida – réunion avec le maire Jean-Paul Alduy et visite des appartements relais de la Maison du Roussillon - et d'autre part pour les universités d’été du Parti Radical.
    Heureux de retrouver à ces dernières occasions, Jean-Paul Alduy qui doit, avec moi, être le seul élu à toujours porter le ruban rouge symbole de la solidarité avec les personnes vivant avec le sida. Le maire de Perpignan m’a confié qu’il portait ce ruban depuis 10 ans, car un jeune malade était venu lui dire, au cours d’une réunion publique, que de voir son maire arborer ce signe l’aidait à vivre…
    J’ai eu enfin beaucoup de plaisir à évoquer ma campagne pour un Paris Autrement avec les Jeunes radicaux au cours d’un atelier consacré aux prochaines municipales : ils ont semblé réceptifs aux axes de ma campagne. La modernisation de la vie politique les anime aussi : dose de proportionnelle, limitation des mandats dans le temps, moralisation de la vie politique, code éthique, recours au vote par Internet ou électronique, élection de jeunes élus dans les assemblées et parité réelle jusque dans les exécutifs. Bref, bien des points que nous proposons pour un Paris Autrement et qui ont déjà été évoqués dans l’article du 22 juin dernier : Paris Autrement , les raisons d’une candidature.
    Fin de week-end plein d’émotions avec Marie Humbert qui passe deux jours à la maison et qui animera ce soir mon café politique. Je vous le rappelle : c’est au Babu – 18 bd Montmartre, Paris 9e - à 19h30.
    Venez vraiment nombreux ! Marie mérite d’être entendue et soutenue…

    A ce soir !