J’ai déjeuné, ce mercredi midi, au Train bleu, le magnifique restaurant de la gare de Lyon, dans mon 12e arrondissement, avec Jean-François Legaret.
Heureux de retrouver le maire du 1er arrondissement de Paris avec lequel j’ai siégé à la région de 1998 à 2004. Après avoir évoqué la situation parisienne suite à notre échec au JO, nous avons longuement disserté sur la situation dramatique de la Samaritaine [ma photo] qui est située au cœur de l’arrondissement dont il est le premier édile.
Etonnant d’apprendre que les travaux de mise en conformité dureront 6 ans…
Terrible ensuite de penser à la situation des 1450 employés, dont certains travaillent depuis plusieurs décennies dans ce magasin, qui avec 82 millions d’€ de chiffre d’affaire annuel, est le 3e plus important des grands magasins de la capitale !
Depuis le rachat de la Samaritaine en 2001 par LVMH, on sentait bien que la clientèle traditionnelle désertait peu à peu cette enseigne créée en 1870 par le charentais bien nommé Cognacq.
Mais comment peut-on, du jour au lendemain, annoncer une fermeture aussi longue ?
Espérons cependant que LVMH ne joue pas cyniquement la montre pour revendre bientôt ces 61.000 m² au prix fort et abandonner l’un des joyaux du commerce parisien.
Il appartiendra aux élus de vérifier l’application du futur PLU qui empêche de donner une autre destination à la Samaritaine que celle qu’elle a aujourd’hui : c'est-à-dire un grand magasin populaire aimé des Parisiens.
Il nous appartient enfin d’être aux côtés de ces centaines de salariés révoltés et légitimement inquiets pour leur avenir !
Quel gâchis ?