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  • Mon édito dans la Newsletter du Crips de septembre 2014

    Alors que la rentrée a déjà sonné, que le stress a remplacé la langueur toute estivale, que les bonnes résolutions se font et se défont, nul doute qu’il peut être doux de se replonger dans ses souvenirs d’été : en lieu et place de mes souvenirs personnels de vacances qui ne vous intéresseront que peu, je préfère partager avec vous quelques images qui me restent de la XXe Conférence internationale sur le sida, organisée à Melbourne (Australie), fin juillet, conférence où le Crips Île-de-France organisait, une nouvelle fois, le stand France.
    Ces images, quelles sont elles ?
    L’image du stand France, un lieu pluriel et ouvert représentant tant les institutions que les associations sur un pied d’égalité, un lieu d’échanges, un lieu vivant et créatif.
    L’image d’un amphithéâtre debout et silencieux, rendant hommage aux victimes de la catastrophe aérienne du MH17, aux activistes disparus qui se battaient pour que le sida ne soit plus la cause de 4.000 morts par jour.
    L’image de la manifestation des activistes, une marche où, même si l’affluence n’était pas totalement au rendez-vous, une énergie bouillonnante transpirait, une énergie destinée à rendre le monde simplement plus humain.
    L’image de l'activiste John Manwaring, du Victorian Aids Council qui affirmait en clôture : « Starting now, I urge each and every of you : dont'be scared anymore. Be yourself. Be proud. Share your story. It isn't to governments and NGOs to fix this for us. This is our cause. This our time. Together, we will put an end to HIV. »
    Vous l’imaginez bien je pourrai continuer longtemps …
    Globalement, la réflexion sur le respect et la promotion des droits humains a été au cœur des sessions, déclarations et appels. La lutte contre les discriminations à l’encontre des populations vulnérables (LGBT, travailleuses du sexe, personnes incarcérées, usagers de drogues etc) : voilà bien le défi qui est au cœur de la politique actuelle de lutte contre le sida, politique actuelle et à venir. Cela doit être le cas au niveau international mais aussi français et il y a du travail !
    J’ai l’habitude de dire que ce genre de conférences auxquelles je participe depuis tant d’années, sont, au-delà d’être le théâtre d’annonces majeures et un lieu d’échanges qui préfigurent le futur de la lutte, l’endroit où se crée l’espoir. De retour de Melbourne, j’en suis toujours plus convaincu. Et quand je me replonge dans ces souvenirs, je me dis simplement que rentrée rime avec action !