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3,1% des morts en France prises illégalement dans l’intention de précipiter la mort

Depuis bien longtemps, l’ADMD ne cesse de clamer que dans notre pays nombre de décisions de fin de vie sont prises en contradiction avec la loi, d’où la nécessité d’avoir enfin une légistion qui permette d’entendre la patient.
La longue étude de l’Ined parue en décembre est assez édifiante.
Je voudrai y revenir rapidement tant les voleurs de liberté qui s’opposent à l’euthanasie refusent de s’appesantir sur cette étude incontestable.
Dans 3,1% des morts, une décision a été prise dans l’intention de précipiter la mort ce qui est contraire à la loi actuelle.
0,8% des décès – plusieurs milliers ! – ont été provoqué par un médicament avec l’intention de mettre délibérément et instantanément fin à la vie. Seules 0,6% des aides ont été faites à la demande du patient. 
L’Ined précise que les demandes d’euthanasies explicites sont de 1,8% des décès soit 9000 demandes par an. Le Pr Aubry, médecin opposé à l’euthanasie, assure même en extrapolant ces résultats que 17 000 décisions seraient prises chaque année dans l’intention de donner la mort et que 14 000 décès seraient provoqués sans le consentement du patient !
Je vous laisse méditer ces chiffres…
Ils démontrent que l’euthanasie est une réalité dans notre pays mais que la volonté du patient n’est pas toujours entendue.
Cette étude incontestable démontre, une fois de plus, qu’il faut sortir de l’hypocrisie et qu’il faut enfin une loi légalisant l’euthanasie et qui pose comme première condition, la seule volonté du patient !

 

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