Pourquoi toujours mettre en opposition morale religieuse et morale laique ? Humanisme...Et religions ?

Quelques questions me traversent l'esprit :

Pourquoi se féliciter d'un "droit à mourir"...Quand on entend l'ADMD se féliciter...Tout autant...Du "droit d'avorter" ? L'humanisme serait donc de permettre à un citoyen de mourir...Mais d'empêcher la reconnaissance, faite aux nourrissons, de vivre ?

Je sais bien que dans une perspective "laique"...Il est de bon ton de gloser contre les religions. Mais la France, elle même, tire sa morale laique, et son identité...Du socle référentiel que sont les religions, et plus encore le message christique.

Il n'est certes pas le seul...Mais il est important. Pourquoi le rejeter, au lieu de l'accepter, peut être pas entièrement, mais au moins un peu, ne serait ce que parce qu'on le veuille ou non la France, son identité, est rattachée à ce fil qu'on appele le christianisme ?

A t on droit de disposer de sa vie ? Sommes nous nos propres Dieux ?

Autant je suis d'accord pour qu'on fasse tout son possible pour aider les personnes qui vivent des situations plus que difficiles, autant je ne suis pas favorable à un pseudo "droit" à mourir. Autrement dit à une légalisation de l'euthanasie.

D'abord, parce qu'un médecin n'est pas fait pour tuer...Mais pour guérir. Peut on être en adéquation avec soi même, si d'un coté on demande aux médecins de respecter le serment d'Hyppocrate, et si de l'autre on leur demande de donner la mort ?

Ensuite, qui est censé disposer de la vie d'autrui ? Il va de soi qu'une personne en période "terminale" peut difficilement demander à mourir. Qui dans son entourage, sa famille, se verrait confier l'horrible tâche de donner son accord à l'euthanasie ?

Enfin, et même si cela est lié, fort probablement, à mon sentiment religieux, l'Homme peut il être l'égal de son créateur ? Si le mystère de la vie nous dépasse...Pourquoi le mystère de la mort devrait il être plus accessible ?

Ne met on pas en danger une personne (je parle de son âme) si nous commettons un acte sacrilège ? En l'aidant à se suicider par "assistance" ?

Certes, rien ne prouve que dans la mort le défunt vivra une expérience particulière. Mais rien ne prouve le contraire non plus. A t on droit de disposer ainsi de la vie mortelle et spirituelle d'autrui ?

Mes propos peuvent vous apparaitre, peut être, décalés ou plus. Néanmoins, si vous le voulez bien, j'aimerais bien correspondre avec vous sur ce sujet, qui est très important.

Vous avez mon adresse mail. N'hésitez pas à me contacter.

à seb: vos propos n'engagent que vous
je me permets une remarque: vous estimez que notre vie ne dépend que de Dieu, alors pourquoi accepter les soins médicaux, ils vont alors à l'encontre de la volonté de Dieu?
autre remarque: vous parlez de disposer de la vie d'autrui, il n'en est pas question!
nous demandons seulement le respect des volontés de celui qui va mourir, c'est à lui de décider et non pas à son médecin ni à sa famille comme c'est le cas actuellement
ensuite, vous refusez d'aider quelqu'un à mourir, même s'il vous supplie, même s'il souffre le martyre à la veille de sa mort?
c'est votre choix, mais laissez d'autres personnes le faire, elles me paraissent plus compatissantes que vous
je préfère la bonté et la solidarité humaine à l'application de dogmes, quels qu'ils soient, je préfère celui qui aide au passage de la vie à la mort avec son coeur, celui ci est bon, celui ci est sage
et je vous laisse avec vos idées