oui, M.Leonetti en président des états généraux de la bioéthique, c'est dangereux... pour la liberté en général, à mon avis, pour la liberté des femmes dans l'avortement possible, pour la contraception pas encore assez divulguée, pour notre fin de vie qu'il veut rester soumise à la volonté des médecins: alors que nous savons évidemment mieux qu'eux notre degré de contrainte dans la survie, et quelles sont les limites de notre dignité.

M. Leonetti est dogmatique, posant a priori que l'aide dans la fin de vie ne peut pas venir du médecin, quel qu'il soit, contrairement à l'avis non seulement des usagers de la médecine, mais d' un certain nombre de médecins, en particulier, généralistes et gériatres et d'autres soignants.
Il définit la dignité comme quelque chose d'inhérent à l'être humain, venant d'un au-delà auquel il croit.

Nous n'avons pas cette définition, pour nous, la dignité d'un être vient de son ressenti, différente pour chacun et nous voulons que ces différents croyances soient toutes respectées par la loi, la sienne comme la nôtre et d'autres encore.

l'admd doit se faire connaître: nous sommes encore ignorés d'un certain nombre de personnes, y compris soigants, et para médicaux

l'admd doit se défendre des fausses accusations subies de la part de certains lobbies religieux ( alliance pour la vie, eglise evangelique, et autres, ...ultras )qui veulent nous faire passer pour des nazis ou des tueurs, alors que nous voulons seulement que chacun puisse mourir en paix, lorsque son heure est venue:
pas d'acharnement inutile, des soins "palliatifs" bien conduits pour éviter les souffrances de fin de vie, mais en plus un accompagnement pour celui qui veut mourir plus vite pour des raisons que l'on pourra étudier dans un cadre légal et accepter ou refuser selon les cas, cas analogues à ceux de vincent humber ou de rémy salvat, de hervé pierrat, mireille jospin ou chantal sébire, pour les exemples connus...
les lois belges, hollandaises, et autres ne connaissent pas d'abus, on ne tue pas les vieux ni les handicapés dans ces pays, mais la loi protège celui qui aide quelqu'un à mourir selon son choix, et permet de le faire, selon la demande explicite et réitérée, quand aucune guérison ou amélioration n'est possible.
nous devons expliquer et réexpliquer nos positions, qui rejoignent l'idée gouvernementale de remettre légalement le patient au centre des soins, les soignants devant être à son écoute, et à son service, et non pas l'inverse.

La science doit être utilisée pour libérer l'homme et non pour l'asservir!

Bonjour,
J'ai envoyé récemment un mail destiné à Jean Luc Roméro via votre site,
il s'agit de "Témoignages de fin-faim de vie".
Pouvez-vous me confirmer si ce mail (et sa pièce jointe) vous est bien parvenu et si son destinataire l'a reçu ?
Mon initiative est à comprendre comme une main tendue.
Tous mes meilleurs voeux en ce sens.
Solidairement
Jean Pierre Buchmann