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Taxis parisiens : passer un accord avec le STIF

La grève des taxis d’hier nous rappelle l’inquiétude légitime des artisans qui craignent une déréglementation alors qu’ils ont dû payer une licence à un prix prohibitif. Déjà Bertrand Delanoë a évoqué l’idée de racheter des licences. Idée intéressante.
En face, les usagers parisiens ne comprennent pas qu’il soit quasi impossible de trouver un taxi aux heures de pointes et même d’en réserver le matin dans notre belle capitale. Et chacun de penser à la facilité d‘héler n’importe quand et n’importe où un taxi à New York.
Afin de négocier avec les taxis parisiens, une idée mise en œuvre dans l’agglomération de Toulon, pourrait être envisagée. A Toulon, quand les transports en commun s’arrêtent, les personnes titulaires de la carte orange ou le pass navigo local peuvent bénéficier entre minuit et six heures du matin de… taxis. A condition de les réserver avant une certaine heure.

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Ainsi, le taxi prend en charge les abonnés aux transports en commun et se fait rembourser une somme forfaitaire par la régie des transports de Toulon.
Tout le monde est gagnant : la régie des transports - à qui cela couterait bien plus cher de faire circuler ses bus 24h/24 - et les taxis qui ont désormais à des heures de moindre affluence de nouveaux clients.
Le Syndicat des transports d’Ile-de-France - présidé par le président du conseil régional d'Ile-de-France - devrait se pencher sur ce système. Car si nous y aboutissions, il serait là facile de négocier avec les chauffeurs une augmentation du nombre des taxis… Et tout le monde serait gagnant !

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