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Pour que France Soir survive et redevienne un grand quotidien populaire !

L’immense majorité des journalistes de France Soir refuse toujours l’avenir qu’on lui propose.
C'est-à-dire pour plus de la moitié d’entre eux, le chômage, tout en sachant qu’il sera difficile, voire impossible de retrouver, dans le contexte actuel, du travail dans la presse.
Et pour les autres - ceux que le plan prévoit de conserver - à travailler pour un tabloïd sans rubriques politique et culturelle.
Comme eux, je ne pense pas qu’on ait besoin, en France, d’un tabloïd à scandales comme il en existe en Grande-Bretagne et qui se sont encore illustrés, ces derniers jours, en publiant une photo volée de la chancelière allemande, fesses nues sur une plage…
Le fondateur historique de France Soir, Pierre Lazareff, doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que ses ultimes successeurs veulent faire de ce qui fut, dans les années 60, le plus grand quotidien français.
Certes, il s’adapter et en l’occurrence sauver un journal qui a perdu l’immense majorité de ses lecteurs. Mais pas dans n’importe comment !
C’est pourquoi, comme beaucoup de responsables politiques, syndicaux, associatifs et de journalistes, je serai présent avec Philippe Lohéac à la soirée de soutien aux journalistes de France Soir parrainée par Alain Delon et qui se déroulera mardi soir sur le « Toit citoyen » de la Grande Arche de la Défense.
Pour que France Soir survive et redevienne le grand quotidien populaire dont nous avons tant besoin !

C'est-à-dire pour plus de la moitié d’entre eux, le chômage, tout en sachant qu’il sera difficile, voire impossible de retrouver, dans le contexte actuel, du travail dans la presse.Et pour les autres - ceux que le plan prévoit de conserver - à travailler pour un tabloïd sans rubriques politique et culturelle.Le fondateur historique de France Soir, Pierre Lazareff, doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que ses ultimes successeurs veulent faire de ce qui fut, dans les années 60, le plus grand quotidien français.Certes, il s’adapter et en l’occurrence sauver un journal qui a perdu l’immense majorité de ses lecteurs. Mais pas dans n’importe comment !C’est pourquoi, comme beaucoup de responsables politiques, syndicaux, associatifs et de journalistes, je serai présent avec Philippe Lohéac à la soirée de soutien aux journalistes de France Soir parrainée par Alain Delon et qui se déroulera mardi soir sur le « Toit citoyen » de la Grande Arche de la Défense.

Commentaires

  • ça à l'air d'être bien reparti.

  • La France a, sans aucun doute, davantage besoin d'un vrai journal populaire que d'un tabloid, certes. Mais la presse francaise gagnerait tout de meme á regarder du coté de son homologue britannique et s'inspirer, notamment, de la tradition des 'columnists'. Si l'on trouve quelques pages 'Idées', 'blocs-notes' et autres billets d'humeur, l'espace qui leur est consacré s'est dramatiquement réduit au profit de la paraphrase des dépeches d'agence. Il faudrait davantage, davantage de ces espaces ouverts aux esprits libres - aux legitimités multiples - qui, sur 500-1000 mots, se liberent de principes journalistiques étroits pour exprimer leur point de vue sur tout, et aussi n'importe quoi - comme dans les posts d'un blog. Et on pense á France-Soir et on se souvient de Bouvard ou Dutourd... sur la forme, si ce n'est sur le fond - mais c'est bien la regle du jeu.
    Et on poursuit le reve et on voudrait retrouver des feuilletons, des enquetes au long-cours, pour que, face á la concurrence de medias plus réactifs, la presse écrite retrouve un sens, une reelle attractivité.
    Et on reve...

  • Si je comprend bien , ce ne sont ni le tirage, ni les ventes du journal qui sont en cause et qu'il faut défendre, mais les salaires des journalistes.
    Pourquoi n'est-il jamais question du coût exhorbitant de la presse en France par rapport au prix d'un journal poupulaire en Grande Bretagne ou en Allemagne ?
    Pourquoi n'est-il jamais question des NMPP, cette gangrène de la Presse qui par ses méthodes (grèves à répétitions, salaires de ses employés proprement scandaleux, main-mise de la CGT sur le recrutement ...) tue la presse et les kiosquiers ?
    Pourquoi faudrait-il que TOUS les journaux aient des pages culture ou politique ? Surtout si c'est pour recopier les dépêches de l'AFP. Et mettre en une les mêmes photos ?

    La Presse française est malade. Malade de n'avoir pas su s'adapter au MARCHE de l'information. Malade de ne plus avoir de talents dans ses rédactions. Malade de son conformisme . Malade de sa tristesse rédactionnelle par rapport au monde de l'information d'aujourd'hui.
    On peut pleurer sur Pierre LAZAREFF, VIANçON-PONTE et les autres , mais à leur époque il n'y avait ni fax, ni internet, ni telephone portable (peu de télephones fixes d'ailleurs), ni blogs , une television balbutiante, et pour avoir de l'information il était nécessaire d'acheter le journal .

  • Chers Blogueurs,
    Essayez de trouver un site web de France Soir sur Yahoo ou Google . C'est édifiant !
    La preuve de l'incapacité de ce journal à avoir compris la révolution de l'information en ligne .

    Fallait-il laisser France Soir à GAYDAMAK parce qu'il gardait tous les journalistes ? Avec quelle ligne éditoriale ? Et si BEN LADEN avait proposé de doubler le personnel de rédaction , aurait-il fallu que le Tribunal choisisse Oussama en raison du nombre d'emplois créés ?

  • Avec toi mon cher Jean-Luc pour défendre et ainsi sauvez "France Soir"...

    Bises,
    Christophe BG.

  • Je n'ai pas souvent lu France Soir. Je n'achète pas de quotidien (trop cher pour moi environ 300 euros par an). J'écoute les infos à la radio, je lis aussi les infos sur le site de 20 minutes, de Lyon plus et aussi à la télé. Mais je ne comprends pas pourquoi ils veulent transformer ce quotidien et en faire un journal à scandales. Bien sûr il faut le sauver et comme vous le dites pas n'importe comment.

  • Pscal a raison, notamment en ce qui converne les NMPP.
    D'autres aspects ne sauraient etre négligés...
    L'exception francaise s'est aussi le fait que les quotidiens ont laissé une place considérable aux magazines - si je prends le cas de la Grande-Bretagne, que je connais un peu pour y vivre, les magazines sont publiés en supplément des quotidiens le samedi et le dimanche et plus que les magazines au papier glacé toutes les sections thématiques complétant les éditions au fil de la semaine ne laissent aucune place á des hebdomadaires indépendants (des mensuels, oui... et encore sur des marchés tres ciblés). Certains crieront á la main-mise des principaux redacteurs en chef. Ce n'est pas vrai compte tenu de la liberté de ton, d'expression observable dans chacun des grands quotidiens - au-dela meme de leurs prétendues sensibilités partisanes. Un avantage, les talents sont davantage utilisés - et nettement mieux payés.
    On peut aussi s'interroger sur l'opportunité de modifier le systeme de vente les points de vente. La mort des kiosquiers? Ne vaudrait-il pas mieux que le kiosquiers, soit aussi tabac, petite papeterie et, pourquoi pas, bureau de poste. Ou que l'on puisse davantage acheter chez le boulanger ou l'épicier comme c'est déja le cas le dimanche?

  • Mon avis est simple : par pitié, ne supprimez pas la catégorie "politique" de France Soir, et ne le convertissez pas en tabloid...
    Tous ensemble, luttons pour Paul Wermus ! ^^

  • Bonjour. Evidemment, il aurait été préférable que France Soir reste un journal populaire. Pour qu'il ne devienne pas ce tabloïd proposé, il faut changer les repreneurs. Mais sans repreneurs, qu'advient-il? Je me pose une autre question. Si France Soir était si extraordinaire que ça, comment explique-t-on la baisse vertigineuse de ses tirages? Je suis plutôt d'accord qu'il faut sauver France Soir. En même temps, que doit-on faire lorsque l'entreprise qui le crée n'est plus viable?

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