Trouver un logement à Paris est devenu une vraie gageure !
Le prix du loyer moyen au m² est passé de 13,59€ à 19,71€ de 2001 à 2005.
Les propriétaires privés demandent des garanties de plus en plus exorbitantes refoulant ainsi les classes moyennes en dehors de Paris.
Quant au logement social, il est en panne avec 102.750 familles en attente d’un logement à loyer modéré au 1er janvier 2005 !
Dans le même temps, ceux qui veulent accéder à la propriété doivent disposer d’un matelas financier très confortable, puisque le prix moyen du m² dans la capitale est passé de 3003€ à 4316€ en 2005 !
Bref, il faut être riche pour acheter un appartement à Paris…
Pour arrêter cette hémorragie des classes moyennes qui ne peuvent plus se loger dans la ville lumière, je propose quatre mesures :
1) Il faut promouvoir la propriété sociale. C'est-à-dire généraliser la possibilité pour un locataire qui a passé plus de 10 ans dans un logement social d’acquérir son logement.
2) Soutenir ensuite énergiquement le développement des agences immobilières à vocation sociale qui permettent à ceux qui ont eu des accidents financiers de retrouver un logement.
3) Cautionner ensuite les logements dans le privé des personnes handicapées ou atteintes d’une affection de longue durée est une impérieuse nécessité. On ne peut accepter aujourd’hui que ces catégories de la population n’aient pas une vraie priorité de logement !
4) Enfin, il faut tripler le nombre de prêts à taux zéro - de 1000 à 3000 - accordé par la municipalité pour acheter sa première résidence principale et élargir ses conditions, notamment aux personnes atteintes de longue maladie qui n’arrivent pas à avoir de prêts bancaires.
Ces mesures peuvent être appliquées immédiatement même si les conditions d’accession à la propriété sociale doivent être bien définies.
Je les défendrai dans cette campagne pour un Paris Autrement.