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A lire dans Zurban et France Soir

Dans le Zurban, sorti la semaine dernière, il y a une interview [page 21] dans laquelle j'évoque notamment les primaires à Paris. Juste une précision, il y a une mauvaise interprétation, je n'ai jamais dit que Françoise de Panafieu, Pierre Lellouche, Jean Tibéri me méprisaient... Globalement, le dossier consacré au lobby y est très bien traité.
Vous pouvez aussi retrouver ma Lettre à Paris sous le titre Merci Paris dans France Soir [page 31].
Bonne lecture.

Commentaires

  • Cher Monsieur,
    Pourquoi cette langue de bois dont justement les Franssaizéléfranssaizes ne veulent plus ? Evidemment qu'ils vous méprisent ! Evidemment que vous n'avez aucune chance dans la désignation par les militants Ump ! Qu'on arrête un peu cette hypocrisie !

    De toute manière, aucun des cinq candidats ne sera le prochain investi. Ce sera Bernard Debré. Et si ce n'est pas liu, eh bien, on peut faire une croix sur Paris pour les trente an à venir.

  • Quand on lit le dernier article de votre site et les propos que vous tenez sur moi, on comprend pourquoi la droite a perdu à Paris.
    Vous détestez les homosexuels: ils sont pourtant 15% à Paris ! Ils méritent autant le respect que vous.
    Je plains mon ami Bernard Debré d'avoir des soutiens comme le vôtre. Il mérite bien mieux. Et lui n'est pas homophobe !

  • Pauvre Raphaël, il ne sait même pas écrire Français et Françaises. Bernard Debré ne mérite pas (plus) votre soutien !!!

  • Bernard Debré serait un bon candidat pour la Droite, mais on n'en est pas là. Un conseil, Raphaël, pour ne pas faire de tort à Bernard Debré, taisez-vous !!!

  • Courage Jean-Luc! Cette arrogance est l'expression de leur peur.

  • Bon, je crois qu'il y a méprise : JE ne vous méprise pas. Je ne suis pas homophobe. Loin de là ! J'ai défendu mordicus les droits de Christophe Grébert, par exemple. Et condamné les propos indamissibles de Christian Vanneste.

    Le mépris dont je parle est celui qui court partout dans les rangs de la droite parisienne que, pour trop connaître, j'ai décidé de quitter. Je réagissais à votre note dans laquelle vous expliquez que les autres candidats sont venus vous dire qu'ils ne vous "méprisaient" pas. Ce qui m'énerve profondément, m'irrite, pour tout dire me fous en rogne, parce que si, ils vous méprisent. Ils n'ont aucune considération pour vous. Je venais simplement vous le dire. Je sais bien que vous êtes beaucoup plus au-dessus de cela, mais ce que j'entends me fiche des boutons. Voilà, c'est tout.

    Pour finir, je citerais juste ce que j'ai écrit dans mon ancien blog http://www.u-blog.net/ChomeurAuRmi/

    mardi 21 Juin 2005
    MonPuteaux, un blog à protéger jusqu'en février 2006
    Christophe Grébert a vu son procès repoussé en février 2006. Au nom de la démocratie, de la liberté d'expression, du devoir d'information, du principe de citoyenneté, ne laissons pas retomber la pression médiatique sur la Mairie de Puteaux. Restons présents à ses côtés.

    Celle-ci se fourvoie, dans cette affaire. A long terme, en matière de gestion de crise, ils s'y prennent comme des manches. Très cyniquement, si j'étais le Maire de Puteaux, j'aurai laissé entrer Christophe Grébert à toutes les réunions municipales. Jamais je n'aurai tenté de faire pression sur lui. Ce site internet était un site mineur. La Mairie a soudain fait de Grébert un martyr.

    Non seulement tous les principes auxquels je suis attaché sont bafoués. Mais en plus, je me vois obligé de soutenir un homme dont je combats l'idéologie par ailleurs. C'est la gauche dans toute son horreur. Celle qui a mis Le Pen sur un piédestal. Pas Grébert, évidemment, mais toute la culture dans laquelle il a baigné.

    Et puis le fait qu'il soit pédé m'émeut aussi beaucoup. Je sens confusément que les édiles de ce potentat local ont redoublé de haine aussi pour ce motif. Ca me révolte encore plus. Evidemment, ça me fait chier, là encore. Parce que je suis pour une politique familiale, un père, une mère, et toutes ces conneries. Mais l'homosexualité est un état. Pas un choix de société.

    Et puis, quand on parle d'homosexualité, moi, ce que je vois, c'est l'amour. Au-delà des préjugés. Les photos de Jean-Luc Roméro avec son mec m'ont ému aux larmes : http://www.jeanluc-romero.com/index.php?module=1&article=1589&col_type=2. Comme m'ont ému aux larmes ces images du couple Angot, passionné de cheval, tous deux champions de saut d'obstacles, dans un documentaire vu sur Equidia. Un documentaire d'Alain Teulère (dont j'ai vu à la fin que, décidément, son type de femme, c'est toujours les blondes.) Un homme et une femme, la fille de Michel Legrand, enlacés et avachis dans un fauteuil du Petit Journal Montparnasse. Pour moi, l'amour transcende le genre sexuel des partenaires.

    Il y a un truc auquel devraient penser toutes ces bonnes gens : ils solidifient par leurs actions le ciment et les fondations de l'édifice lepeniste. On est en train de resurfacer le circuit de la présidentielle, pour rendre la Formule Un FN encore plus performante.

  • Et quand je parle des "bonnes gens", c'est de ceux qui traînent Grebert en justice !

    Juste une anecdote. Pendant une dizaine d'années, j'ai vécu dans le XVI° arrondissement. Dans mon immeuble "moderne" vivait un couple homo. Les seuls respectables et "bien", entre parenthèses. Un jour, l'un d'eux a fait une immense connerie : au retour d'un hypermarché, il a déposé tout ce qu'il avait acheté sur le plan de travail de la cuisine. Et notamment des aérosols sur des plaques de cuisson. Chaudes. Le soir, explosion. Toute la surface vitrée explosée. Emoi dans toute la rue. Flics, pompiers. Les pauvres étaient effondrés. Personne ne les a aidés. Rien. Deux mois après, ils sont partis. J'ai revu l'un d'eux dans le Marais. Il m'a expliqué que lui était revenu aux oreilles tout ce que l'immeuble recelait de bruissement immonde. Pire qu'en 40.

    Monsieur Roméro, jamais je n'ai voulu vous faire du mal. De plus, je sais que vous êtes malade. Ce qui ajouterait à l'horreur d'une attaque frontale ad hominem. Si vous avez crû que je vous attaquais, eh bien, c'est de ma faute, après tout, peut-être me suis-je mal exprimé. Mais j'étouffe dans ce monde du non-dit, où surtout il faut être lisse et ne rien laisser paraître. Alors oui, je suis maladroit, je bouscule, je fais tomber des vases précieux. Mais il faut dire les choses telles qu'elles sont.

    Vous dites que vous n'avez pas dit que les autres candidats vous méprisaient. Mais vous auriez dû. Parce que c'est une réalité. Et que si votre candidature, désolante parce que vous voir obligé de vous commettre dans ces jeux de pouvoir que par ailleurs vous désapprouvez, affaibli, la cible de toutes les attaques dans les dîners en ville, simplement parce qu'aucun des quatre autres ne prend en compte le combat homosexuel, si votre candidature ne devait servir qu'à cela, c'est justement pour dire les réalités. ils ne vous méprisent peut-être pas en tant qu'homosexuel, mais au moins comme quatité négligeable. Et c'est au moins autant condamnable !

    Quant à ma modeste personne, me voir traité par Jérôme, de Sos Homophobie, d'homophobe, justement, moi, j'ai simplement envie de chialer.

    Le procès, après tout, je me présenterai avec ma bonne foi. Mais pour moi qui me suis vu refuser une tribune avec un ami dans le Figaro condamnant les propos de Monsieur Vanneste et demandant au président de l'Ump de démettre immédiatement ce type, vous avoir cité et avoir été voir votre site, vos photos avec votre compagnon, avoir défendu Grébert, que je sentais confusément aussi attaqué parce qu'il est homosexuel, ça, je ne sais pas, je ne peux pas le supporter. Vraiment, c'est inexcusable.

    Pour en finir, même si cela doit aller jusqu'au procès, je ne retire rien. Pour s'attaquer à une question aussi cruciale que l'homophobie, qui recouvre tellement d'autres (l'accès des handicapés à la vie sociale, les clochards, j'en passe, mon esprit est trop embrumé), il faut d'abord dire les choses telles qu'elles sont. Je suis triste de vous voir obligé de faire tout ça, au lieu de vivre tranquillement et aussi normalement que possible, malgré la maladie.

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