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régis aubry

  • Communiqué de l'ADMD du 7 juin 2011

    Communiqué du 7 juin 2011
    Non à l’autosatisfaction indécente présidentielle et de Régis Aubry !
    Les soins palliatifs existent trop peu en France et seules 20% des personnes qui devraient en bénéficier y accèdent.
    En 2010, 10 000 personnes seulement en ont bénéficié alors que 540 000 Français meurent chaque année !
    Seule une loi de liberté permettra de donner de véritables moyens aux soins palliatifs

     

    Alors que l’hôpital public manque dangereusement de moyens financiers et humains, comment croire une seule seconde que tripler le nombre de lits suffit à répondre aux besoins des mourants ? Alors même que l’IGAS révèle dans son rapport de janvier 2010 que seulement 20% de ceux qui devraient bénéficier de soins palliatifs y accèdent dans les faits (rapport Igas – janvier 2010) ?
    Pour mémoire, les franchises médicales devaient servir à lever des fonds pour développer les unités de soins palliatifs. Or, à ce jour, pas un euro n’y a été consacré depuis l’instauration de ces franchises médicales.
    De manière constante, les pouvoirs publics entretiennent la confusion entre les unités de soins palliatifs, véritables unités consacrées à l’accompagnement des personnes en fin de vie, et les lits identifiés en soins palliatifs, simple inscription budgétaire.
    A ce jour, si l’on croit les chiffres donnés par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, 45% des départements français ne disposent pas d’unités de soins palliatifs.
    Dans les trois pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg), pays qui ont voté de véritables lois relatives à la fin de vie, le patient en fin de vie a le choix : celui de bénéficier d’un véritable accompagnement palliatif ou bien celui de renoncer à la vie lorsque celle-ci n’est plus que de la survie. En France, nous nous acheminons vers un véritable « acharnement idéologique palliatif ».
    Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, rappelle que l’ADMD milite pour la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté mais aussi pour un accès véritablement universel aux soins palliatifs.
    Le 18 juin 2011 à Lille, au cours de la 31e assemblée générale de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, Jean-Luc Romero aura l’occasion de le rappeler devant les responsables nationaux et locaux de l’association, devant quelques uns de ses 48 000 adhérents et devant plusieurs parlementaires du Nord, et de lancer un Appel du 18 juin pour la légalisation de l’euthanasie qui sera mise par l’ADMD au cœur des campagnes électorale présidentielle et législative de 2012.