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Communiqué de l'ADMD du 11 octobre 2011

Communiqué du 11 octobre 2011
La bonne prise en charge palliative en fin de vie n’exclut pas la demande d’euthanasie
En France, comme dans les pays du Benelux, une loi doit permettre à chaque citoyen de choisir les conditions de sa fin de vie

 

L'European Journal of Cancer publie ces prochains jours une étude qui rejoint ce que les observateurs objectifs de la fin de vie savent depuis toujours au regard de l'expérience des Néerlandais et des Belges qui ont légalisé depuis 2001 et 2002 l'euthanasie active.
Quelle que soit la qualité de la prise en charge palliative – et elle est mauvaise en France eu égard à la faiblesse des moyens mobilisés – la demande d'aide active à mourir perdure.
L'équipe de soutien du réseau hospitalier d'Anvers, dans un livre intitulé Face à la mort (éditions Aden – mai 2008), décrit parfaitement la complémentarité qui existe entre soins palliatifs et aide active à mourir. Pour le personnel hospitalier, l'euthanasie est une faculté, une possibilité offerte aux patients en fin de vie afin d'éviter les souffrances inutiles. Pour les patients, c'est une possibilité humaine d'éviter les tragédies absurdes.
Le président de l'ADMD, Jean-Luc Romero, espère que le rapport que prépare l'Observatoire national français de la fin de vie – dont il faut rappeler que le gouvernement l'a adossé à la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon et est principalement composé de militants violemment anti-euthanasie – acceptera de décrire cette évidence humaine et ne cherchera pas, pour des raisons idéologiques, à travestir une réalité aujourd'hui scientifiquement établie.
Rappelons que 94% des Français approuvent le recours encadré à l'euthanasie et l'ADMD compte bien le rappeler régulièrement aux candidats à l'élection présidentielle de 2012.

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