Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ma question orale au président Huchon au nom du groupe PS

Question orale de Jean-Luc Romero,

conseiller régional d’Ile-de-France, apparenté au Groupe PS

pour le groupe PS et apparentés

 

Séance du jeudi 17 juin 2010

 

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,


L’hôpital public connaît des jours sombres. La logique comptable qui préside aux choix gouvernementaux met à mal toujours un peu plus le fondement de notre politique de santé.


Alors que l’hôpital public reste très souvent le seul point d’accès au système de soins pour beaucoup de nos concitoyens, les attaques dont il fait l’objet deviennent aujourd’hui intenables.


Alors que certains nous promettent des miracles grâce à l’application de la loi HPST, nous estimons au contraire que le management miracle espéré ne résout en rien la crise de moyens que subit l’hôpital aujourd’hui.

Notre région est riche de ses hôpitaux. Personne ne le conteste. Grâce à ce maillage, les Franciliens bénéficient d’un accès facilité aux soins, système qu’il faut absolument préserver.

Pourtant, les fermetures de services - sans concertation réelle avec les professionnels, médecins, agents, et les usagers, c'est-à-dire les malades - qui semblent s’annoncer à l’AP-HP ; les suppressions de milliers d’emplois et la détérioration des conditions de travail des agents du service public hospitalier pèsent clairement sur le développement sanitaire et social de notre Région. Un développement social qui, vous le savez mieux que quiconque, Monsieur le Président, est aussi le préalable au développement économique de l’Ile-de-France.

JLRintervient17juin2010.JPG

 

Question orale de Jean-Luc Romero,

conseiller régional d’Ile-de-France, apparenté au Groupe PS

pour le groupe PS et apparentés

 

Séance du jeudi 17 juin 2010

 

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

 

L’hôpital public connaît des jours sombres. La logique comptable qui préside aux choix gouvernementaux met à mal toujours un peu plus le fondement de notre politique de santé.

 

Alors que l’hôpital public reste très souvent le seul point d’accès au système de soins pour beaucoup de nos concitoyens, les attaques dont il fait l’objet deviennent aujourd’hui intenables.

 

Alors que certains nous promettent des miracles grâce à l’application de la loi HPST, nous estimons au contraire que le management miracle espéré ne résout en rien la crise de moyens que subit l’hôpital aujourd’hui.

 

Notre région est riche de ses hôpitaux. Personne ne le conteste. Grâce à ce maillage, les Franciliens bénéficient d’un accès facilité aux soins, système qu’il faut absolument préserver.

 

Pourtant, les fermetures de services - sans concertation réelle avec les professionnels, médecins, agents, et les usagers, c'est-à-dire les malades - qui semblent s’annoncer à l’AP-HP ; les suppressions de milliers d’emplois et la détérioration des conditions de travail des agents du service public hospitalier pèsent clairement sur le développement sanitaire et social de notre Région. Un développement social qui, vous le savez mieux que quiconque, Monsieur le Président, est aussi le préalable au développement économique de l’Ile-de-France.

 

Récemment encore, Monsieur le Président, nous avons écouté avec attention, intérêt et espoir votre engagement en faveur du maintien des services pédiatriques de l’hôpital Armand-Trousseau. Le maire de Paris, le président de l’AP-HP, la 1ère adjointe au maire de Paris, la maire et la députée du 12ème arrondissement sont aussi sur la même longueur d’onde que vous.

 

Aujourd’hui, nous sommes nombreux à redouter les conséquences de la décision de l’AP-HP de regrouper, sur deux sites, les activités pédiatriques, tant en matière d’offre globale de soins – du fait de la réduction significative de moyens l’accompagnant – qu’en matière de cohérence sanitaire et pédagogique.

 

Les élus du Groupe socialiste et apparentés sont résolus à combattre le démantèlement de ce qui demeure un symbole fort de l’hôpital public  parisien et francilien. La forte mobilisation des professionnels et des usagers mais aussi des Parisiens - notamment ceux du 12ème arrondissement dont je fais partie -, démontre à quel point cet hôpital, encore récemment rénové, reste indispensable.

 

Les investissements de notre région dans cet établissement légitiment l’expression des élus de cette assemblée et votre expression tout particulièrement, Monsieur le Président alors que vous avez, à juste titre, fait de la santé un axe fort  de votre politique régionale.

 

Aussi, partageant les inquiétudes du personnel de l’hôpital Trousseau, des usagers et bien sûr des habitants, nous nous permettons de vous interroger sur les formes que pourrait prendre l’intervention du conseil régional en la matière.

 

Je vous remercie.

 

 

Les commentaires sont fermés.