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Communiqué de l'ADMD du 27 février 2009

Certains membres du conseil d’administration de la Maison des Associations de Santé de Rennes confondent mission de service public et croisade !

Jean-Luc Romero viendra le samedi 28 février à Rennes dénoncer l’utilisation de subventions publiques à des fins idéologiques et religieuses



Pour des raisons étrangères à l’intérêt des patients de Rennes et d’Ille-et-Vilaine, une courte (6 contre 5) majorité des membres du conseil d’administration de la Maison des Associations de Santé de Rennes a décidé de refuser l’adhésion de l’ADMD à cet organisme subventionné sur des fonds publics (mairie de Rennes, conseil général d’Ille-et-Vilaine).
Pour faire pencher la balance en faveur de l’option de rejet, le docteur Morel - simple personnalité invitée par le CA, président des soins palliatifs de Rennes -, dans un discours mélangeant aide active à mourir, crimes nazis et eugénisme, a tenu des propos très violents et hors de raison à l’encontre du travail accompli au niveau local et national par les 47000 adhérents de l’ADMD et ses 120 délégués, dont 4 en région Bretagne.
Rappelons que l’ADMD est une association agréée par le ministère de la santé par un arrêté du 11 août 2006 afin de représenter les usagers dans les instances hospitalières et de santé publique. C’est également la seule association française à proposer, organiser et archiver les directives anticipées prévues par la loi dite Leonetti de 2005 et la seule à diffuser largement, à ses adhérents et au-delà, un document intitulé « Les droits de la personne malade ».
A l’occasion d’une réunion publique qui sera tenue le samedi 28 février, à 14h30, au Triangle (salle Archipel – boulevard de Yougoslavie), Jean-Luc Romero, président national, et Jane Chaussy, déléguée pour l’Ille-et-Vilaine, dénoncerons ce scandale qui pose la question de la neutralité et de la laïcité du service rendu au public.
Lire la brève de Ouest France (ici).

Commentaires

  • il semble que ce Dr Morel, que je ne connais pas, soit dans l'optique de ceux qui, comme les intégristes catholiques, nous confondent volontairement avec des nazis, entreprise de sabordage à notre égard, totalement injustifiée, d'une part, parce que sans doute ils ignorent le sens des mots: eugénisme (tuer "tout le monde" sous prétexte de racisme et de haine des juifs pour Hitler) et euthanasie, mot venant du grec et signifiant "mort douce".
    les raccourcis, comme "les tenants de l'euthanasie", qui traînent dans leurs journaux, sont très dangereux: nous ne sommes pas pour une euthanasie générale et de qui? nous sommes favorables à la liberté de choix, prolonger sa vie, même dans des conditions très difficiles, et la société se doit alors d'aider la personne ou choisir de la faire cesser, un peu en avance, parce que la mort est déjà là, mais qu'elle tarde à se décider, à cause des drogues et des machines modernes de nos médecins pseudo-scientifiques, ou par la nature qui parfois prolonge les souffrances avant la fin. Là aussi, on se doit de pouvoir aider la personne à "mourir en paix", et ne pas la contraindre à des suicides violents, douloureux pour l'intéressé et son entourage.
    Le pire pour moi, encore dans les journaux hier: un "vieux qui tue sa femme d'un coup de fusil après 10 ans de soins attentifs alors qu'elle se mourrait d'un cancer et qui se suicide avec le même fusil ensuite? est-ce une fin de vie "digne"? et pourquoi la société refuse l'aide à laquelle ils auraient du avoir droit pour une fin de vie digne, pour eux et pour leur entourage?
    oui, il faut dénoncer ces pratiques de mélange de religion (qui plus est, intégriste) à la vie civile dans un état de droit, qui se veut encore indépendant de la religion du Pape. La séparation de l'Eglise et de l'Etat Français serait-elle obsolète? nous ne le voulons pas!

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