Je me réjouis que les infirmières et le médecin bulgares aient enfin échappé à la peine de mort dans l’affaire des enfants libyens contaminés par le sida.
Alors que la communauté scientifique dans son ensemble a démontré que les accusations de contamination volontaire ne tenaient pas au regard des connaissances actuelles , la justice libyenne se ridiculise en condamnant par deux fois ces soignants à mort pour ensuite, par un jeu d’indemnisation , commuer ces peines en prison à vie.
Avec Elus Locaux Contre le Sida, nous attendons maintenant impatiemment que l’extradition vers la Bulgarie soit prononcée afin que le cauchemar qui dure depuis de si longues années cesse enfin.
Rappelons au passage que la Libye fait partie de ces pays qui ne tolèrent pas la présence de séropositifs sur son sol. En effet, les étrangers dont la contamination est avérée sont interdits de séjour et expulsables.

Le soulagement pour les soignants , le ridicule pour la Libye [suite]

Au moment où s’ouvre en Australie la conférence mondiale sur le sida et ses traitements, alors que le premier ministre australien John Howard, le 1er juin, a réaffirmé que les candidats à l’immigration atteints du sida ne devaient pas être acceptés en Australie, je n’oublie pas que plus de la moitié des pays des Nations-Unies, dont les Etats-Unis, imposent toujours des restrictions de circulation aux personnes séropositives.
Un guide des réglementations applicables aux déplacements et aux séjours des personnes vivant avec les VIH/sida va être publié ces prochains jours par les associations Aides et ELCS. J’aurai l’occasion de vous en reparler.