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Louvre d’Abou Dhabi : une victoire de la culture française, n’en déplaise aux esprits chagrins !

Nous sommes un peuple bien curieux.
D’un côté, nous nous plaignons, à juste titre, de la baisse d’influence de la francophonie et de nos valeurs partagées. medium_Louvre_image-electronique-du-projet-elabore-par-jean-nouva.jpgC’est vrai que si la francophonie réunit encore 63 Etats sur les 192 des membres des Nations-Unies, le français n’est partagé que par 175 millions de personnes dans le monde, loin du 1,3 milliard qui parlent mandarins, du milliard qui parlent Hindi ou même des 600 millions d’anglophones, sans compter les 400 millions d’hispanophones…
De l’autre, nous nous plaignons - plutôt certains intellectuels - quand la France signe un accord prestigieux avec les Emirats qui consent simplement à l’usage du nom du Louvre et aux prêts de collections.
Cet accord, qui ne remet nullement en cause la propriété de nos prestigieuses collections, permettra aux valeurs culturelles de la France d’être présentes dans cette partie du monde et alors que sera aussi construit un musée d’art contemporain Guggenheim, un auditorium et un musée maritime.

 

Louvre d’Abou Dhabi : une victoire de la culture française, n’en déplaise aux esprits chagrins ! [suite]

medium_Louvre_renaud-donnedieu-de-vabres-apr-s-la-signature-de-la.jpgCet accord signé pour 30 ans et six mois fera incontestablement rayonner notre patrimoine culturel dans cette partie du monde et nous permettra - sans que nous perdions une seule œuvre, je le répète - de récolter 400 millions d’euros pour le Louvre et 265 millions d’euros pour des autres musées français. A terme cela pourrait être une cagnotte d’un milliard d’euros. Pas négligeable pour la culture française qui manque cruellement de moyens.
En plus, ce Louvre d’Abou Dhabi sera construit par un architecte français, Jean Nouvel, dont l’expérience de la construction de musée n’est plus à démontrer – il est l’architecte du récent musée du quai Branly et l’Institut du monde arabe.
C’est dire à quelle point m’apparaît vaine cette querelle où l’on reproche à la France de vendre son patrimoine culturel, voire même de le brader.
Que n’auraient dit ces mêmes esprits éclairés - ou chagrins ! - si seuls les anglo-saxons avaient répondu à l’appel des Emirats ?

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