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Lettre à Paris

[Aujourd'hui, j'ai lancé ma campagne pour les primaires UMP lors d'une conférence de presse suivie ce soir d'un apéro improvisé sur le Pont des Arts. Je voulais vous donner la primeur de cette lettre à Paris qui introduit le programme d'une vingtaine de pages qui a été remis à la presse.]
C’est un Béthunois qui s’adresse à toi, Paris, un gars du Nord descendu vers la capitale voilà plus de vingt ans pour conquérir sa liberté, pour vivre sa jeunesse dans cette ville extraordinaire. C’est une lettre d’amour, Paris, que tu recevras. Ne rougis pas. Tu la mérites.Pour quelqu’un qui, comme moi, a vécu sa première jeunesse dans une petite ville à l’horizon borné, où même le ciel, si bas, forme une barrière, quelle aventure de te découvrir, toi multiforme, infatigable, aussi haute et profonde que large, toi où tout est démesuré.
Le Parisien de naissance ne connaît pas ce bonheur. Privilégié parce que tu as tout mis à sa portée dès son premier jour sur cette terre, il lui est difficile de te rendre cet hommage. Il ne réalise pas sa chance de vivre entre tes bras.
Paris, à travers le monde, tu restes synonyme de grandeur, de puissance, d’élégance, de liberté. Ta libération en 1944 a rendu l’espoir aux peuples en guerre. Les belles dames et les beaux messieurs font et défont la mode. Une colère de toi et le monde s’interroge.
Paris, tu es synonyme également de révolution, de plaisirs interdits, d’amours canailles. Ton peuple, toujours effervescent, est toujours prêt à descendre dans la rue. Tes petits hôtels, tes ruelles, tes bancs publics accueillent et protègent les gestes interdits.
Paris, tu sais nous surprendre. Une promenade à travers toi nous confronte à des bruits, des odeurs, des couleurs, des impressions, des visions qui nous tiennent en éveil et nous excitent. Tu n’es pas un jardin paisible dans lequel les promeneurs, mains derrière le dos, se laissent sombrer dans l’ennui.
Paris, tu t’ouvres aux autres comme tu t’es ouvert à moi. Tes femmes et tes hommes sont aux couleurs multiples comme le sont les fleurs d’un grand pré.
Et puis, Paris, je dois te rendre une grâce particulière. Dans la tourmente du dimanche 29 mai, dans une France frileuse qui a dit « non » à l’Europe, dans la colère d’un espoir perdu, tu nous as donné une grande joie. Tu as su dire « oui ». Toi, qui pour les peuples opprimés a représenté l’espoir, tu as su, une fois encore, te déclarer accueillante.
Non, Paris, tu ne nous as pas déçus. Ton peuple, une fois encore inspiré, a montré le chemin de la Paix.

Commentaires

  • Bon courage Jean Luc, pour ta campagne, j'attends que tu nous poste tes propositions que j'ai lu sur ton programme j'ai quelques commentaires à te faire sur ces dernières.

  • Sur le site www.cafes-politiques.com, je propose un petit quiz sur les candidats à la Mairie de Paris, intitulé "Pourquoi je vais voter Romero aux primaires de l'UMP à Paris".

  • Bravo pour votre interview dans le journal "Métro"

  • Merci à Quentin, Manuel et Sabrina pour vos commentaires. Pour les propositions, elles vont être présentées au fur et à mesure sur ce blog et vous pourrez faire vos commentaires.
    Amitiés.

  • Grace à un conseiller UMP de Paris (dont je tairai le nom), j'ai découvert votre programme "Paris, Autrement". Beaucoup de propositions intéressantes et assez séduisantes.
    Bon courage pour cette primaire

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