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Mon edito pour le journal de l'ADMD : Haut les cœurs !

Haut les cœurs !

Oui, haut les cœurs ! Notre stratégie a été payante.
Après la discussion parlementaire à l’Assemblée nationale en novembre 2009, ce sont les sénateurs qui se sont emparés de la question de l’aide active à mourir.
Le gouvernement – Premier ministre en tête – a essayé d’escamoter le débat : tribune intimidante dans Le Monde, indications données aux sénateurs de la majorité, horaire tardif de discussion (de 22h00 à 2h30 le lendemain matin)…
Malgré cela, c’est notre association qui a fait, cette semaine là, l’actualité. Partout en France, vos délégués, votre président, ont été sur tous les fronts médiatiques. Je rends également hommage à l’administration de notre association car il a fallu que nos 9 salariés assurent une intendance réactive, tout en poursuivant la gestion quotidienne de notre association.
Certes, avec 172 voix contre le texte pour 143 voix pour, le texte n’a pas été voté. Mais la victoire du 18 janvier en commission des affaires sociales a montré, lorsque les sénateurs conservent leur indépendance, qu’une majorité était favorable à notre revendication. D’ailleurs, avec 29 voix d’écart, il ne manque que 15 sénateurs à convaincre.
C’est dire si avec un gouvernement différent ou à la stratégie différente et un Sénat partiellement renouvelé en septembre prochain, la Haute Assemblée nous sera favorable.
L’année 2012 sera une année électorale importante. Pour la France et pour nous, nous qui militons au nom de l’intérêt général.
Nous ne donnerons pas de consignes de vote, évidemment. Mais nous indiquerons précisément la position de chaque candidat, à l’élection présidentielle comme aux élections législatives, afin que chacun, au moment de choisir, fasse un choix citoyen, éclairé.
Faudra-t-il encore nous faire insulter dans nos croyances laïques et républicaines par nos représentants ou bien choisirons-nous de nous faire représenter par des élus qui tiennent compte, en accord avec près de 94% des Français, de ce qui fonde notre conception de notre propre vie : notre propre liberté de choisir notre mort ?
Avec mon amitié fidèle et dévouée.

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