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Adieu et merci mon cher Jacques Pelletier !

2a9746355fdb8186b904158da8e2994a.jpgJacques Pelletier est décédé après une longue hospitalisation au Val de Grâce.
Ancien ministre d’ouverture de François Mitterrand, ancien médiateur de la République , actuel président du groupe RDSE au Sénat – seul groupe qui réunit sénateurs de droite et de gauche – Jacques Pelletier [à l'extrême-droite de cette photo le jour de ma remise de légion d'honneur] a eu une carrière politique d’exception.
Depuis de nombreuses années, nous étions de vrais amis. J’adorais passer des soirées avec cet élu hors du commun et d’un immense humanisme.
Ces derniers mois, la maladie de son fils l’avait terriblement affecté. Mon dernier contact avec lui aura été après ma campagne législative. Etant candidat non soutenu par un grand parti, il savait ce qu’il en coûtait d’une telle campagne. Avec un autre sénateur, il m’avait aidé à solder mes dettes…
Je n’ai pas eu l’occasion de lui redire cet été à quel point je lui étais reconnaissant de son fidèle soutien et surtout de son amitié. Le fin politique qu’il était manquera au Sénat. Moi, c’est un vrai ami qui me manque cruellement.

Commentaires

  • Bonjour Jean-Luc,

    • je remarque (avec plaisir) un nouvel et agréable habillage pour ce blogue.

    • pour mémoire, le sénateur de l'Aisne - par ailleurs Médiateur de la République - n'a pas été le seul ministre d'ouverture de François Mitterrand. je sais bien que ce n'est pas ce que tu as voulu écrire, mais pour les plus jeunes de tes lecteurs, je tenais à apporter une petite précision à ce billet.

    lorsque j'assurais la correspondance permanente du Monde à la Guadeloupe et que Michel Rocard y entama une (excellente, … sans doute car il la pensait pour lui) campagne présidentielle « aux quatre coins de l'Hexagone » précisait-il dans un fou-rire général dans les bancs de la presse, il se retrouva Premier ministre après la candidature « naturelle » de François Mitterrand et sa réélection. comme ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge des DOM-TOM (les TOM existaient encore et le dossier chaud-bouillant calédonien attendait sur le bureau), il prit le maire de Vire, arrière-petit-neveu d'Alfred Dreyfus : Olivier Stirn.

    un sens de l'ouverture que le même Michel Rocard a - très tôt - préconisé à l'endroit de Ségolène Royal (qui, comme chacun le sait, ne l'a pas écouté), et que Bertrand Delanoë semble vouloir appliquer pour les municipales parisiennes.

    ce n'était qu'une petite précision qui n'enlève rien à la teneur de ton billet, dont j'ai bien saisi que, même classé entre autres dans la rubrique "Politique française" était axé sur l'amitié que tu portais à Jacques Pelletier et la maladie de son fils.

    @mitiés.

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