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Mon cinquième vœu : l’abolition universelle de la peine de mort

Encore aujourd’hui, 68 Etats parmi les 192 membres des Nations Unies pratiquent la peine de mort.medium_Saddam_Hussein_execute.jpg
En 2005, ce sont 2148 personnes qui ont été exécutées dans le monde et en 2006 les Etats-Unis, l’une des plus grandes démocraties, ont mis à mort 53 personnes ! Selon Amnesty International, 5186 personnes ont été condamnées à mort et 20.OOO sont en attente de leur exécution.
C’est en Chine, où va prochainement se dérouler la plus grande manifestation de la paix, les Jeux Olympiques, qu’ont lieu 95% des exécutions capitales !
L’exécution de Saddam Hussein, théâtralisée à dessein, a même scandalisé bien des opposants à ce dictateur sanguinaire. Pourquoi les victimes devraient-elles se mettre au niveau des bourreaux, se comporter comme certains tyrans et faire ce qui est indigne d’un être humain : tuer un autre être humain ?

 

Mon cinquième vœu : l’abolition universelle de la peine de mort [suite]

L’arrivée d’un nouveau secrétaire général à la tête de l’ONU depuis le 1er janvier n’est pas de nature à nous rassurer car ce dernier n’a pas condamné formellement l’exécution sommaire du dictateur irakien.
Le président de la République française a désormais enclenché le processus constitutionnel pour interdire tout retour du châtiment suprême dans notre pays. Il appartiendra au prochain chef de l’Etat de poursuivre ce long chemin entrepris par François Mitterrand et Robert Badinter et amplifié par Jacques Chirac.
Notre prochain président ou notre prochaine présidente devra mener un combat international ô combien symbolique : œuvrer à l’abolition universelle de la peine de mort. Tel est, en ce qui me concerne, mon cinquième vœu pour 2007.

 

Commentaires

  • Tout à fait d'accord avec vous jean luc.
    REndons hommage au courage politique et humaniste de François MITTERRAND mais aussi aux parlementaires des deux bords qui ont approuvé cette loi d'abolition défendue avec force, vigueur et rigueur par le Ministre de la Justice Robert BADINTER. Et suis heureux que le président Jacques CHIRAC convoque le congrès pour inscrire dans le marbre de notre constitution une décision pas encre universelle malheureusement.

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