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A celles et ceux de l'autre côté de la vie qu’on n’oublie jamais…

medium_beau_hub.jpgParfois, il est bon de s’éloigner de l’actualité.
La Toussaint n’est sûrement pas le jour le plus gai de l’année, mais un jour essentiel car il nous oblige à penser au sens de la vie.
On ne s’arrête plus pour penser à la mort. On la fuit même. D’ailleurs, il y a 30 ans, 75% des gens mouraient chez eux. Aujourd’hui, 75% meurent à l’hôpital. Souvent seuls. Loin des leurs.
Aujourd’hui, parler de la mort fait peur. Et pourtant ! Une vie réussie n’est-ce pas aussi une mort réussie. Une mort apprivoisée.
Alors, au-delà de penser à cet événement essentiel de notre vie, la Toussaint et la fête des défunts qui suit le 2 novembre sont aussi l’occasion de faire des gestes symboliques pour celles et ceux qui nous ont quittés.
Je n’ai pas besoin de la Toussaint pour penser à mon bel Hubert, qui m’a quitté par un beau mois de mai 2004. Les années passent, je suis toujours là. Rien ne s’efface. La douleur est toujours là. Mais cette certitude que je vis pour medium_hub-jl_baiser.jpgdeux, qu’il est toujours là s’installe chaque jour un peu plus.
On ne s’habitue pas à l’absence. On la contourne. Et on continue à vivre même si jamais rien ne sera plus pareil…
En ce jour de Toussaint, je pense à mon père aussi et à Marie Humbert qui m’a appelé hier, elle qui doit comme moi apprivoiser l’absence.
Et, comme vous, à celles et ceux qui sont de l'autre côté de la vie mais qu’on n’oublie jamais…

Commentaires

  • Magnifique note écrite aux battements de ton coeur ...
    Merci Jean-Luc , je t'embrasse affectueusement .

  • SANS OUBLIER LES MORTS DE LA RUE
    En ces journées, je n'oublie pas comme vous jean luc les miens et mes amis disparus trop tôt ! Les cimetières sont des pages d'histoires à eux seuls. Le travailleur social que je suis n'oublie pas non plus les S.D.F,les personnes isolées decedées dans le quasi oubli, anonymat dans nos grandes villes. Me revient en mémoire les accompagnements de quelquues uns, du départ de l'Institut Médico-Légal en direction du cimetière de Thiais...Je n'oublie pas non plus ces bénèvoles qui avec avec dévouement consacre quelques heures pour ces accompagnements, pour la lecture d'un texte et pour le fleurissement des tombes!

  • SANS OUBLIER LES MORTS DE LA RUE
    En ces journées, je n'oublie pas comme vous jean luc les miens et mes amis disparus trop tôt ! Les cimetières sont des pages d'histoires à eux seuls. Le travailleur social que je suis n'oublie pas non plus les S.D.F,les personnes isolées decedées dans le quasi oubli, anonymat dans nos grandes villes. Me revient en mémoire les accompagnements de quelquues uns, du départ de l'Institut Médico-Légal en direction du cimetière de Thiais...Je n'oublie pas non plus ces bénèvoles qui avec avec dévouement consacre quelques heures pour ces accompagnements, pour la lecture d'un texte et pour le fleurissement des tombes!

  • Cher Jean-Luc,

    Ta note est magnifique.
    Je ne sais quoi t'écrire de plus mais les silences sont parfois plus révélateur et beau...

    Je t'embrasse,
    Christophe

  • Cher Jean-Luc,
    Je sais qu'en France on a l'habitude de tout mélanger . Ainsi je te signale que le jour du souvenir des défunts est le 2 NOVEMBRE . Pas le Premier qui est effectivement la fête de TOUS LES SAINTS (TOUSSAINT)
    Cela n'interdit à personne de penser à tous ceux qui sont partis tout au long de l'année .

  • Pour une fois, mon cher Pascal, tu n'as pas lu mon post dans son intégralité puisque j'y rappelle - comme toi et à juste titre - que la journée des défunts est le lendemain de la Toussaint. Mais on se retrouve évidemement pour rappeler ensemble que penser à celles et ceux qu'on aime et qui sont sur l'autre rive se fait à chaque minute, à chaque seconde.
    Amitiés.

  • C'est une belle note, mon cher Jean-Luc... merci de nous rappeler combien il est nécessaire de nous souvenir de tous ceux que nous avons aimés et qui sont partis...
    Tu as bien raison de dire que bien sûr ce n'est pas qu'à la Toussaint qu'il faut y penser, mais régulièrement... En effet, malgré nos emplois du temps chargés, une pensée pour eux, ça ne nécessite pas de temps particulier, c'est à la portée de tous, qu'on soit loin ou proche d'eux géographiquement.... C'est vrai que notre société a souvent tendance à "fuir" la mort, comme si elle ne nous concernait pas.....!!!
    J'ai une pensée toute particulière pour toi ces jours ci, car je sais combien Hubert te manque...
    Avec toute mon affection, je t'embrasse fort...

  • J'ai 1 pensée pour Hubert et toi Jean-Luc. Il faut pas attendre le 1er Novembre pour fleurir les tombes. Mais j'y vais souvent

  • Note très émouvante mon cher Jean-Luc. Bien sûr tout au long de l'année on pense à toutes celles et tous ceux qui ne sont plus là.
    Je vous embrasse.

Les commentaires sont fermés.