D’abord, MERCI de tout cœur à toutes celles et à tous ceux qui se sont mobilisés ce 1er décembre !
Voilà… le 1er décembre de l’année sida, grande cause nationale 2005, c’est fini !
J’ai vécu cette journée avec beaucoup d’émotion et avec l’étrange sensation qu’en cette fin d’année beaucoup prennent enfin conscience de l’urgence. L’urgence à se remobiliser.
Ma journée, je l’ai passée de studios en visites de terrain. Je n’oublierai pas le nœud géant d’AIDES qui domine le périphérique et que nous avons inauguré en début d’après-midi. Un seul regret : avec Xavier Bertrand, nous étions les seuls élus de l’actuelle majorité. A cette belle manifestation !
Un autre regret. J’avais proposé, il y a déjà quelques mois, au cabinet du Premier ministre qu’il aille visiter l’association Basiliade. Cette association, présidée par le courageux Didier Arthaud, est la seule, à Paris, à organiser chaque soir un dîner pour les malades isolés. Dominique de Villepin y est venu cet après-midi. Incontestablement, il se dégage une humanité de cet homme. C’est pourquoi, je suis d’autant plus attristé qu’il n’ait pu aborder au cours de cette visite ses carences incontestables pour cette grande cause nationale qui s’achève. Il m’a promis d’organiser bientôt une réunion, mais que j’aurais aimé qu’il reconnaisse dès aujourd’hui, comme le courageux Xavier Bertrand, ses défaillances. La nouvelle impulsion qu’il promet de donner n’en serait que plus crédible.
Après ces deux journées fortes où je n’ai guère dormi, je retiens enfin le magnifique spectacle qu’a donné mon amie Tonya au profit d’AIDES. Accompagnée d’invités sur scène, notamment Laurent Hornac et Daniela Lumbroso, Tonya nous a offert un feu d’artifices de talent, d’émotions et de solidarité. Merci ma chère Tonya.
Dès aujourd’hui, le combat reprend : le 1er traitement, c’est notre solidarité.