Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mon intervention à la région Ile-de-France sur le partenariat avec l'ANAH

Madame la Présidente, Madame la vice-Présidente,
La lutte contre la précarité énergétique est un engagement lourd qui nécessite du temps et l’implication de l’ensemble des pouvoirs publics.
Alors que la précarité énergétique n’a jamais touché autant de franciliens, il est de la responsabilité du Conseil régional de mettre tout en œuvre pour accentuer les mesures déjà mises en place au niveau régional et accompagner les dispositifs nombreux déjà créés par le gouvernement notamment en terme d’aides à la rénovation énergétique. La prolongation du partenariat avec l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) est une bonne chose même si l’on peut regretter le manque de mesures de prévention et de formation à destination des franciliens.
C’est en effet avant tout en diminuant la consommation d’énergie et en responsabilisant les citoyens sur leur consommation que nous obtiendrons une diminution significative de la pression énergétique sur les budgets des habitants d’Ile-de-France.
En outre, les entreprises franciliennes et notamment les PME, TPE, artisans et commerçants sont les grandes oubliées de votre politique de lutte contre la précarité énergétique. Il faut le rappeler, cette précarité touche aussi de plein fouet ces acteurs indispensables à la vitalité économique de notre région. Pour certaines activités de commerce et d’artisanat la facture énergétique constitue une part non négligeable de leurs coûts fixes. Nous avons tout intérêt à ne pas éluder cet aspect du problème.
D’une part, c’est autant de trésorerie qui n’est pas consacrée à l’investissement productif ce qui a un impact direct sur la croissance.
D’autre part cela ne favorise pas l’emploi et accentue l’impression d’être noyé sous les charges chez de nombreux petits chefs d’entreprise.
C’est donc une initiative qui va certes dans le bon sens mais a minima. Manquant d’ampleur elle risque de ne pas entraîner un changement substantiel de la situation sur le terrain. Pire encore, elle se concentre largement sur les particuliers au détriment des artisans et commerçants, premiers pourvoyeurs d’emploi du territoire et qui méritent pourtant tout notre soutien.
Je vous remercie.

Les commentaires sont fermés.