Après les franchises, les ALD visées…
Ce que je pressentais va - sûrement - arriver !
Le président de la CNAM a proposé que certains remboursements de médicaments pour les affections de longue durée (ALD 30) ne soient plus remboursés à 100%. Cela concernerait notamment les diabétiques. Ces mesures qui touchent 8 millions de personnes vivant avec une ALD doivent être confirmées par le gouvernement.
Si de telles mesures été vraiment adoptées, ce serait, après les franchises médicales appliquées aux grands malades depuis le 1er janvier dernier, un nouveau coup, mais celui-ci est le plus terrible qui ait été jamais porté aux grands malades. Désormais, ce serait donc et définitivement les malades auxquels s’attaquent les pouvoirs publics et non à la maladie.
Un tel système confirmerait les pires craintes de ceux qui évoquent la disparition de notre système de santé…
Voir l'article paru dans La dépêche du midi en cliquant ici et Illico ici.
Commentaires
Je trouve totalement ahurissant que nos responsables politiques ne jouent que sur un seul levier à la foi (et souvent le même).
Il faut avoir normalement du courage en politique, mais ce ne sont pas souvent les plus courageux qui gagnent dans ce milieu (on a de nombreux exemple qui peuvent ressortir de droite et de gauche), en France tout du moins.
Ayons, le courage d'augmenter les cotisations et de rechercher d'autres sources de revenu. Ne plus rembourser les petits rhumes ou des surconsommateurs qui sont atteint d'aucune pathologie mois qui se gavent d'homéopathie. La médecine n'est pas un bien de consommation et cela doit bénéficier à ceux qui en ont vraiment besoin et donc en priorité aux ALD.
d'accord avec Richard, pourquoi derembourser les ald et pas les "petits bobos"?
Alors on parle de ne derembourser "que" les medicaments de confort liés aux ald mais pour vivre avec un "crohneux" je sais que les medicaments dits de confort sont primordiaux pour attenuer les crises et les effets de la maladie...
Alors on continuera de rembourser le medoc à 100€ la boite utilisé en cas de crise mais pas ceux qui peuvent eviter ladite crise, c'est absurde.
Le medicament de confort permet une vie quasi normale, permet d'aller travailler, d'aller faire des courses, de vivre quoi, alors que quand la crise est là, on ne peut plus rien faire que d'attendre que les medocs fassent effet et qu'elle passe ...
Bref, une fois de plus le systeme marche sur la tête...