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Supprimer la mention obligatoire du numéro d’écrou pour les détenus qui correspondent

 Je suis intervenu auprès du Garde des sceaux sur un point relatif aux conditions d’incarcération des détenus, certes mineur, mais qui me semble aller à l’encontre d’une humanisation des prisons françaises.
Régulièrement, je corresponds avec des détenus, notamment des personnes atteintes de pathologies de longue durée.
Je suis toujours étonné de constater que leur identification au sein de l’établissement pénitentiaire se fait au moyen d’un numéro d’écrou. Le détenu, non encore jugé ou quelle que soit sa peine, et en vue de sa réinsertion, doit absolument conserver ce qui fonde son identité d’homme ou de femme, c'est-à-dire son prénom et son nom.
C’est pourquoi, je viens de demander à Pascal Clément que les détenus, lorsqu’ils correspondent avec le monde extérieur soient exonérés de la mention – aujourd’hui obligatoire dans leur correspondance – de la mention du numéro d’écrou qui leur a été attribué.

Commentaires

  • Vous avez raison,jean luc, le numéro d'écrou est une humiliation aux détenus. Ces derniers, déjà privés de nombreuses libertés, n'en demeurent pas moins des femmes et des hommes, des citoyennes et des citoyens, des acteurs et non des spectateurs du VIVRE ENSEMBLE. Quelques soient les délits, les sanctions et peines ,l'immense majorité d'entre-eux sont appelés à redevenir libre. Il est important que la prison ne soit qu'une parenthèse non figée mais permettant à celles et ceux qui ont fauté de retrouver dans la sérénité les moyens de reconnaître leurs fautes mais aussi un équilibre. Certes ce dossier, celui de la prison, est sensible, oublié parfois mais ne doit pas étre discocié de la justice.
    Bien à vous. Bon courage et bon week end.

  • JE NE SUIS PAS UN NUMERO !
    Est-ce ainsi que les Hommes vivent ?
    Inhumain !
    Stupide
    Cruel
    Quelle conséquence pour celui qui voudrait résister !

    Technocratie, tu nous auras !

    Amicalement

    P@sc@l

  • Vous avez raison Jean-Luc d'être intervenu auprès du Garde des sceaux. Ce n'est pas parce qu'elles ou ils sont en prison qu'elles ou ils doivent perdre leur identité. Je ne savais pas que le numéro attribué aux détenues ou détenus s'appelait le numéro d'écrou. Il y a tellement de choses à changer dans le fonctionnement des prisons mais je pense que la suppression du numéro d'écrou est importante.

  • Cet article a été référencé sur LePolitoscope.net

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