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La cinémathèque aujourd’hui… à Bercy !

Après une inauguration officielle lundi soir, la Cinémathèque s’ouvre au public, ce mercredi, au 51 rue de Bercy dans ce 12e arrondissement qui m’est si cher.
Fini les quartiers chics, le cinéma retrouve ses origines populaires en revenant dans le quartier qui l’a vu naître en 1936, à un an de son soixantième anniversaire. Sûr que son génial créateur Henri Langlois en serait ravi !
Revenir dans un quartier qui est en passe de devenir un grand lieu de culture entre Bercy, la Bibliothèque Nationale et bientôt l’Université de Paris VII à laquelle la Cinémathèque sera reliée grâce au 37e pont parisien - la passerelle Simone de Beauvoir - qui sera ouvert en juin 2006.
La Cinémathèque se retrouve dans un bâtiment de 15.000 m² construit par Franck O. Gehry, le génial architecte du Musée Guggenheim de Bilbao, et initialement prévu pour abriter l’American Center.
Ce bâtiment inauguré en juin 1994 - contesté par certains - montre une certaine originalité, comparé aux bâtiments plus récents et si classiques qui inondent notre capitale. Cet immeuble lumineux, bien intégré dans son environnement, possède des espaces intérieurs exceptionnels que l’Atelier de l’Ile a particulièrement mis en valeur dans cette restructuration. Avec, ceci dit, un budget conséquent, mais mérité de 33,9M€… sans compter les 23,5M€ pour acquérir cet immeuble.
Quatre salles de cinéma, un musée du cinéma - seul bémol, car trop exigu avec ses 1100 m² - la bibliothèque du film et dès janvier 2006 un restaurant et une librairie.
Avec une programmation de 50 séances de cinéma par semaine - deux fois plus qu’avant -, la Cinémathèque va, je l’espère, toucher un plus large public. La volonté de Claude Berri et de Serge Toubiana de faire de grands efforts en direction des enfants et des jeunes générations est essentielle.
Il nous faudra donc être vigilant quant à ce double objectif : séduire un public large, intéresser les jeunes générations au cinéma, leur en donner même la passion.
Avec un budget de fonctionnement conséquent - 16,1M€ -, provenant essentiellement des pouvoirs publics, nous avons le droit et le devoir d’être exigeants.
J’appréhende donc cette « renaissance » de la Cinémathèque avec optimisme et enthousiasme.
Avec Berri et Toubiana, nous avons incontestablement le meilleur casting pour diriger cette institution.
A eux, de nous apporter à leur tour…cette connaissance du 7e Art, cette magie, cette part de rêve que nous attendons toutes et tous d’une grande Cinémathèque.

Commentaires

  • Je ne connaissais pas le coût de la cinémathèque. je comprends que vopus souhaitiez une bonne utilisation de l'argent d'Etat. Mais la Cinémathèque n'appartient-elle pas à la ville de Paris ?

  • La Cinémathèque est, je crois, toujours une association loi 1901. La ville de Paris n'en est pas la propriétaire.
    L'essentiel de ses financements viennent de l'Etat qui a acheté l'immeuble et payé les travaux.

  • Jean-Luc,
    Je découvre votre blog et je suis ravi que vous vous serviez de ce "nouveau" média pour continuer le combat que vous menez. Je ne vous ai jamais dit que j'avais terminé votre dernier livre et que je l'avais trouvé des plus touchants et des plus interessants.
    Au fait : merci pour la gentille dédicace.
    A très vite vous revoir je l'espère.
    Bien amicalement,
    Sébastien (Gayfrance)

  • Merci, cher Sébastien !
    Heureux que vous ayez aimé mon dernier livre et à très vite.
    Amitiés.

  • Et si vous vous présentiez à la mairie du 12e. Cela aurait plus de gueule que De Gaulle qui n'habite pas l'arrondissement et n'y est jamais.

  • BIENVENUE A BERCY !!

  • Merci, cher Stéphane, pour votre message. Je suis depuis un moment les actions que vous menez pour le quartier de Bercy que je connais bien pour y être régulièrement. J'y viens au moins toutes les semaines pour y faire de sport. Il est vrai qu'un certain nombre d'infrastructures et de commerces de bouche manquent tout particulièrement. Nous aurons l'occasion d'en reparler.
    Merci, cher Loïc, mais les élections municipales, c'est en 2008... On a le temps.

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