Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Polémique sur la présence de l'ADMD dans les hôpitaux : véritable manipulation des anti euthanasie

Communiqué du 9 février 2011
Polémique sur la présence de l’ADMD dans les hôpitaux : mauvaise foi ou totale manipulation ?
Les pro-life ne décolèrent pas après la discussion sénatoriale sur la fin de vie de janvier dernier

Agréée par le ministère de la santé pour représenter les usagers de santé dans les instances hospitalières depuis août 2006 (arrêté du 11 août 2006), l’ADMD est présente dans un très grand nombre d’établissements de santé, non pas pour défendre une loi de légalisation de l’aide active à mourir, mais pour faire connaître et défendre l’application de la loi, notamment celle du 22 avril 2005 dite loi Leonetti, et le droit des personnes malades.
A cet égard, avec ses propres financements, l’ADMD édite une plaquette en 8 volets intitulée les Droits de la personne malade qu’elle diffuse au-delà de ses propres adhérents. Elle est la seule structure à effectuer cette information puisque ni l’Etat ni les associations de soins palliatifs qu’il subventionne largement (1.350.000 euros pour 5 000 adhérents – source : rapport d’évaluation par Jean Leonetti) ne font ce travail citoyen.
Une « patiente » de l’hôpital Georges-Pompidou, curieusement également médecin et surtout militante de l’association pro-life «Plus digne la vie », semble découvrir, selon Le Parisien de ce mercredi matin, qu’une permanence de l’ADMD est organisée au sein de la Maison des Usagers 8 à 10 fois par an. Le but de cette permanence est d’informer les patients sur la loi actuelle et également sur les directives anticipées et la désignation des personnes de confiance.
L’ADMD est également la seule structure en France, puisque l’Etat n’en fait rien, à tenir un Fichier National des Directives Anticipées, ouvert aux adhérents de l’ADMD comme aux non-adhérents. Ces directives respectent évidemment les prescriptions de la loi de 2005.
Manipulation ? Mauvaise foi ? Lobbying pro-life ?
Décidemment, les « anti » liberté, soutenus par une élite qui n’entend pas les Français, ne reculent devant rien pour exprimer leur colère qu’un débat démocratique se soit tenu au Sénat le 25 janvier dernier.
Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, en dehors de la polémique stérile de ce matin, se réjouit d’entretenir le débat sur une question de liberté qui concerne 100% des citoyens.

Les commentaires sont fermés.