Mme Lagarde connaît-elle la vraie vie ?
Mme Lagarde connaît-elle la vraie vie ? C’est la question qu’on est en droit de se poser suite à nombre de ses déclarations à l’emporte pièce. Si je ne doute pas de ses compétences et sûrement de son aura internationale, je doute qu’elle mesure toujours les propositions simplistes qu’elle fait. Après nous avoir proposé d’utiliser le vélo – ça nous ferait des économies d’essence et donc augmenterait notre pouvoir d’achat – voilà qu’au moment de l’ouverture des soldes d’hiver, elle propose d’en faire à l’année et non deux fois par an comme actuellement.
Certes, cela, à première vue, peut sembler bon pour le consommateur. Mais trouvera t-il encore des petits commerces – notamment d’habillement – si ces derniers sont obligés de solder en quasi permanence. On le sait : les soldes permettent de se débarrasser de collections mais c’est souvent au prix d’une vente à perte ou sans marge.
Mme Lagarde connaît-elle la vraie vie ? [suite)
Faire cela en permanence poussera les consommateurs à n’acheter que durant les soldes et les commerces à mettre la 
clé sous la porte. Il ne nous restera plus qu’à adopter un mode de vie américain et à tout acheter dans les grandes surfaces et dans les centres commerciaux. Par contre, je suggère à Mme Lagarde de s’inspirer de l’Amérique ou de la Grande-Bretagne en ouvrant les soldes d’hiver dès le 26 décembre – le fameux Boxing Day. Cela éviterait des fins de décembre désastreuses dans certains commerces et pousserait même certains d’entre nous à faire d’autres cadeaux pour le 1er janvier, soldes aidant !
Mais je suis sûr que de connaître enfin le terrain en faisant ses courses dans le 12ème ardt où elle a été parachutée lui permettra d’entendre les arguments de nos amis commerçants du 12ème… Du moins je l’espère !
Commentaires
Les déclarations de notre ministre des finances sont tout bonnement stupéfiantes.
Je me posais exactement la même question que toi sur sa connaissance de la "vraie vie".
Cette question je me la pose de plus en plus dans un ordre général tant je vois que les préoccupations et aspirations de notre pays ne semblent pas entendus...
On entend tout les jours nous parler de nouvelle façon de faire de la politique de toute part. Mais dans les faits, ça semble pire qu'avant!
Double discours, fausses annonces pour voir la réaction de l'opinion, positionnement dans le seul but de satisfaire une ambition personnelle,... De tout les cotés ça devient du grand n'importe quoi.
J'arrive à me dire: "c'était mieux avant".
Présent avant-hier aux obsèques de Kléber Malécot, on a eu le droit à un vibrant hommage de la part de Jean-Pierre Sueur à un homme qui était pourtant un adversaire politique et qui a donné plus d'un demi-siècle à la collectivité et notamment son département.
Quand je regarde ce qui se prépare aux prochaines élections municipales, jusque dans les bourgs de campagne (en tout cas ceux de ma région), j'ai l'impression qu'on se dirige vers un grand n'importe quoi. Ce qu'il y a de pire dans la politique (les étiquettes) prennent de plus en plus le pas su les convictions.
Enfin, pour finir, ce long commentaire, et restant dans les municipales, reste le sujet du XIIe arrondissement de Paris. Je suis consterné. On dirait un terrain d'entrainement de Paras!
Quand en plus je vois les candidatures fleurir, Cavada qui arrive, taxé par le Modem de parachutage, qui pour lui faire la nique lance Lepage, elle-même parachutée (avec l'argument pathétique qu'elle s'était présentée il y a dix ans dans la 7e circonscription qui comporte une petite partie du XIIe). Elle commence déjà à prendre les habitants pour des cons. Si le XIIe est l'arrondissement crucial pour la mairie de Paris, Bertrand Delanoë peut commencer à mettre le champagne au frais!